J’ai remarqué dans le chef de certains une insistance sur la contradiction apparente entre un scénario LIHOP et une hypothèse MIHOP.
C’est légitime mais cela ne devrait pas faire oublier que nous ne sommes pas en mesure, en disposant d’éléments aussi incohérents et parcellaires que ceux qui ont filtré à travers les mailles du cover up, de reconstituer la vérité de ces attentats ; tout au plus, pourrons-nous y aller de quelques intuitions…
Alors, je me lance pour une hypothèse, dans un exercice de style qui n’aurait pour seule ambition que de démontrer la possibilité de réconcilier LIHOP et MIHOP dans un joyeux bordel :
Il y a eu des préparatifs d’attentats par des extrémistes arabes, déjà infiltrés dès la base par des agents provocateurs, comme ce fut probablement le cas des réseaux stay behind dans les mouvements extrémistes lors d’attentats perpétrés dans divers pays durant les années 80, si l’on croit l’étude pénétrante de D. Ganser.
Cet attentat devait faire l’objet d’un laisser faire de la part des autorités pour des tas d’objectifs connexes qui convergeaient vers la nécessité d’un durcissement de la politique étrangère et d’un enclenchement d’une logique conflictuelle avec le monde arabe avec le cortège de profits que peut générer une économie de guerre.
Toutefois, l’attaque envisagée n’avait pas au départ le même modus operandi ni l’ampleur catastrophique que celle des attentats tels qu’ils se sont produits.
Comment s’expliquerait cette distance entre le projet et sa réalisation ?
Entre-temps, certaines personnes initiées à ce projet de LIHOP dans le chef des autorités en ont ont profité pour « doubler la mise » et rajouter un volet beaucoup plus destructeur prévoyant la destruction des tours moyennant des technologies dernier cri, après s’être assuré que les avions détournés atteignent leur cible, profitant de l’exercice en temps réel de simulations d’attentats.
Avec le résultat idéal pour les concepteurs de ce « coup dans le coup » de pouvoir agir en toute impunité vu la possibilité dont ils disposent de pouvoir accuser ceux qui pourraient les accuser, d’avoir conçu un LIHOP…
La fameuse loi du silence traditionnellement associée à des coups fourrés de ce genre serait ici renforcée par le fait que chacun doive se retenir de porter des accusations à l’encontre de l’un ou l’autre des initiateurs des attentats, sous peine de risquer de découvrir la préconnaissance et l’acceptation d’une opération de type LIHOP.
Bref, cette hypothèse n’est évidemment pas sans faille et n’est EN TOUT CAS que pure fiction mais l’idée est bien de dire que LIHOP et MIHOP ne sont pas nécessairement exclusifs l’un de l’autre… En réalité, tout ce qui n’est pas impossible est possible et jusqu’à plus informé, c’est bien la thèse de l’accusation, formalisée dans le rapport de la Commission, celle des attentats imprévisibles qui est impossible !
Je reste en outre persuadé que si à l’encontre du scénario de coup dans le coup que j’ai exposé, les attentats ont été conçus comme une seule et même opération MIHOP pure et simple dès le départ, elle ne pouvait s’envisager qu’en se greffant sur ou en mettant en scène la préparation d’une opération d’ampleur par une organisation de type Al quaida, en vue de disposer d’un minimum de « preuves », lorsqu’il faudrait lancer l’opération de couverture et accuser autrui de ses propres méfaits.
Toute dernière chose très importante : Cette dernière révélation de S. Edmonds n’est comme telle ni favorable au LIHOP, ni au MIHOP ni même à la version officielle.
En fait, chacun pourra y trouver ce qu’il souhaite pour renforcer sa conviction… Ainsi, le pro-vo pourra tout aussi bien en tirer que cet incident démontre la culpabilité d’al quaida et que le cover up de l’interrogatoire de l’indic du FBI ne fait que renforcer la thèse de l’incompétence ou du dysfonctionnement entre les services qu’ils ont souvent tendance à soutenir, depuis que la théorie de la surprise ou de l’imprévisibilité a dû être abandonnée.
Alors, mieux vaudrait que chacun s’abstienne de voir dans cette révélation fracassante de S. Edmonds une nième « preuve » de la véracité de ses convictions quant au déroulement supposé de ces attentats, car ce n’en sera assurément pas une.
En revanche, par la précision de la relation des faits rapportés par des témoins de première main, cette news est une preuve fracassante de l’existence d’un cover up justifiant un approfondissement de l’enquête. Et c’est bien ainsi, de la façon la plus neutre, que S. Edmonds autant que les proches de victime présentent les choses, ce que l’on ne pourra jamais leur reprocher et ce que l’on devrait s’efforcer de faire !
Bien à vous,
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