Calmos. Pour que tu puisses comprendre à quel point la position d’Alliot-Marie est intenable je te propose un petit exercice de politique fiction :
Décembre 2016, Dominique Strauss-Kahn est Président de la République Française depuis quatre ans. A Cuba un vaste mouvement populaire conduit les populations excédées à manifester pour exiger des élections libres, la liberté de la presse et celle d’expression. Fidel Castro fait tirer à balles réelles sur son peuple. On compte des dizaines de morts et des centaines de blessés. Emotion planétaire.
Au même moment, Ségolène Royal, ministre des Affaires Etrangères socialiste, atterrit à la Havane pour passer les fêtes de Noël avec sa famille dans la patrie du Lider maximo. Sur le tarmac de l’aéroport l’attend le jet privé de Raul Castro, frère de l’autre, pour la transporter « en toute amitié » dans la station balnéaire de Santiago de Cuba, propriété du PCC (Parti Communiste Cubain). Alors que des flots de sang coulent à Santa Clara et Pinar del Rio, Ségolène se fait bronzer sur les plages du golf de golfe de Guacanayabo.
Au retour de son excursion cubaine, Ségolène Royal propose à l’Assemblée Nationale « le savoir-faire français à la police cubaine pour régler les situations sécuritaires ».
Calmos, tu serais comme moi. Tu exigerais sa démission.