A Docdory,
Oui, d’accord avec vous, le secret médical est une chose qui mériterait d’être autant préservé que le secret de l’instruction dans une affaire judiciaire. Cela dit, je pense que ce « viol » du secret a été organisé en accord avec les parents.
Je vous rejoins d’autant mieux que c’est justement cette expression de « bébé médicament » qui me paraît scandaleuse si on pense que, tôt ou tard, ce bébé lira cette expression et la prendra pour son compte. Or, il semble bien qu’il serait né même s’il n’avait pas eu cette compatibilité. J’espère que ses parents sauront lui dire.
Mais je pense cependant que c’est un problème mineur si, entre maintenant et le moment où l’enfant saura ou comprendra, il reçoit tout l’amour de ses parents. Ses parents n’auront rien à lui prouver : l’amour est ou n’est pas.
L’autre bémol à ce que vous dites, c’est que je ne crois pas aux secrets de famille. Il vaut mieux informer les enfants le plus tôt possible car un jour, ils découvriront eux-mêmes la vérité (même sans info publique). Le problème se posait aussi pour les bébés fécondés in vitro et à ma connaissance, il n’y a pas eu plus de problèmes psychologiques que d’ordinaire.
Dernier point : vous avez raison, la soeur n’est pas encore tirée d’affaire et la médecine ne fait pas toujours des miracles. J’espère pour elle que ça réussira.
Cordialement.