Salam
"Philouie les Chrétiens d’Orient disparaitront, leur temps est compté,
et leur disparition n’aura rien à voir avec un changement de conviction
religieuse, ils disparaissent comme ont disparu des minorités en terres
hostiles du fait des hommes et de leur incapacité à réduire le pouvoir
destructeur des dogmes.«
Penser que les dogmes ont vocation à destruction de l’autre est une croyance que la réalité historique dément.
Les coptes sont en Égypte depuis les premiers siècles du christianisme et d’après Amin Maalouf restèrent majoritaires jusqu’au moment des croisades, soit 4 à 5 siècles après l’islamisation de l’Égypte.
Aujourd’hui ils se retrouvent dans la même situation : pris entre deux feux de conflits géostratégiques qui dépassent de loin les simples clivages religieux.
Quoiqu’il en soit, le »dogme« est un discours qui n’a pas de vertus en soi indépendantes de son contenu. Ainsi le »dogme« islamique explicite la multiplicité et la diversité au sein de l’Unicité, ce qui a pour conséquence le respect de l’autre : »Si Je l’avais voulu, j’aurais de vous une seule communauté« : la diversité des croyances relève de la Volonté de Dieu.
Force est de constater que la tolérance religieuse a toujours été au sein de l’Islam mais jamais au sein de catholicisme (je ne parle pas de christianisme parce que je n’en connais pas les autres branches)
On voit aujourd’hui chez nous, pays de culture catholique, c’est à dire d’une religion qui n’a eu de cesse que d’exterminer toute forme d’autre discours, comment la »laïcité" est instrumentaliser pour exclure l’autre du champ commun.
On voit que cette démarche d’exclusion ne relève pas du dogme religieux - au contraire puisqu’elle se revendique le plus souvent d’une non-croyance - bien qu’elle en a tous les symptômes. Qu’est-ce à dire ?
Que c’est les contenu du discours qui importe et pas le fait que le discours émane de la sphère religieuse ou de la sphère politique.
Ainsi, il est tout a fait possible d’émettre un discours dogmatique qui ai pour effet de cultiver la tolérance, le respect d’autrui, le vivre ensemble.
Et à ce jeu, force est de constater que l’Islam y a mieux réussi que le catholicisme.
Philouie