L’article est plein de fausses déductions.
La lecture des statistiques si tenté qu’elles soient correctes, ne peut pas donner les conclusions de notre cher Yoananda.
Pour plusieurs raisons :
Il y avait jusqu’à aujourd’hui, bien que cela commence a cesser, d’énormes raisons a ne pas entreprendre des recherches, à ne pas construire de nouvelles capacités de raffinage, a ne pas investir dans les outils existants car le prix du Pérole, n’avait jusqu’alors pas assez augmenté.
Sur un marché non rentable (à une période donnée) si les investisseurs n’investissent pas dans la recherche, alors les chiffres de stocks découverts stagnent et cela n’a rien a voir avec le fait d’une ressource qui s’épuise.
Le prix à la hausse du Pétrole a stagné depuis les années 80
malgré la crise du Pétrole des années 70 ( la hausse actuelle
récente a moins de 10 ans), les investisseurs internationaux n’ont plus
construit de nouvelles raffineries depuis presque 20 ans car les
rendements financiers étaient trop faibles.
Il a depuis peu de temps un réinvestissement des financiers sur ce
secteur car la pénurie de transformation et les prix a la hausse leur
permet d’être assuré de bons rendements.
Mais il faut une dizaine d’années entre le moment ou un investisseur met
le pogon sur la table, et le moment ou la raffinerie est construite et
en fonctionnement. (Ingénierie, études diverses, sous traitance de
construction, formation excessivement complexe et évolutive ).
On a en plus un effet de tenaille entre une demande de produits transformés
(essence , kérosène, gasoil) importante et qui croit et un goulot
d’étranglement en capacité de raffinage mondial.
D’ou pour partie,en plus, l’explication du décrochage conjoncturel entre les prix de l’essence et du gasoil et les prix du Pétrole.
Donc, toutes les statistiques empilées par notre cher Yoananda, (dont on le remercie) ne peuvent en rien lier les pics de découvertes ou de capacité indiquées à un pic Pétrolier dont il nous donne une explication tout a fait erronée.
Yoananda devrait sortir de sa bibliothèque, de ses photocopies, de sa connexion internet et ne pas divaguer sur un sujet que sois il ne comprend pas ou alors s’il le comprend, ne pas nous enfumer en nous abreuvant de sa vision sous couvert de fausses analyses.