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Un fabricant réduit les risques d’exposition au mercure
Selon Batiactu, « la directive RoHS limite la quantité à 5 mg/ampoule (3.5 mg à partir du
01/01/2012) – la technologie que va adopter Megaman, à savoir
l’amalgame, devrait autoriser un dosage moindre (entre 1 et 2
mg/ampoule) » et une évaporation réduite en cas de casse.
Un avantage oublié des lampes fluo-compactes : risque d’incendie très réduit
Une lampe à incandescence, c’est très chaud, au point de pouvoir mettre le feu. Une lampe de chevet qui tombe sur un lit, un halogène trop près d’un rideau ou d’un canapé, et c’est l’incendie.
Les lampes fluo-compactes sont 5 à 6 fois moins puissantes pour le même flux lumineux. Avec elles, le risque d’incendie est fortement diminué, si ce n’est nul.
Un inconvénient peu connu : les interrupteurs souffrent plus
Un article du Moniteur alerte : « elles présentent une caractéristique technique qui peut poser problème :
la valeur du courant d’appel au moment de l’enclenchement d’une lampe.
En effet, avec une ampoule à incandescence, ce courant d’entrée peut
être jusqu’à 17 fois supérieur au courant nominal indiqué sur les fiches
techniques. Avec les lampes fluo compactes, la hauteur du courant
d’appel peut être 100 fois supérieure. A cause de ce courant d’appel
jusqu’à 100 fois plus élevé à l’enclenchement pendant un temps de
quelques millisecondes, les contacts des relais qui commutent
l’éclairage « ON/OFF » chauffent et se soudent. Outre les relais, tous
les appareils de programmation et d’automatisme du système d’éclairage
(minuteries, détecteurs, interrupteurs...) peuvent être abîmés.
Conséquence : il devient nécessaire de remplacer ces dispositifs, ce qui
engendre des pannes et des coûts importants. »