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Commentaire de Windows Bug

sur La concurrence, une nécessité naturelle ?


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Windows Bug (---.---.0.56) 5 janvier 2007 10:58

La vie consomme de l’énergie.

Vivre (soi-même) tue (d’autres).

Construire ici, c’est détruire là.

Gagner c’est faire perdre.

La grande hypnose collective consiste à masquer cette inacceptable limitation de notre système d’exploitation. Le propre et le talent des religieux, des philosophes et des politiques, c’est de faire d’une tragédie, un espoir de bonheur...

Tels des moutons qui avons brouté toute l’herbe du pré, nous mourrons aussi idiots que nous sommes nés. Et l’herbe pourra recommencer à repousser, d’autres types de moutons (à cinq pattes ?) auront leur chance, jusqu’à trouver l’équilibre recyclique parfait : matière première = déchet.

Parce que le pré est limité et parce que l’éco-équilibre n’est pas à l’ordre du jour, les moutons deviennent des loups : la concurrence résulte de cette lutte pour la survie, qui est moins une domination de l’autre qu’une préservation de soi.

Croissez et multipliez : égorgez-vous et détruisez tout.

La domination de soi va de pair avec la domination du système.

Parce que les Capitaines du navire raisonnent d’abord pour leur peau en lieu et place du système, ils condamnent chacun à agir et raisonner pour sa peau, donc à se couler mutuellement corps et âme.

Il faut voter Nicolat Hulot, Hubert Reeves, Albert Jacquard, Pascal Sevran, ..., ou se résoudre à guerroyer pour subsister ou vivre mieux ou ne pas disparaître affamé ou asphyxié.

La Nature est parfaite parce qu’elle s’auto-régule et tient compte automatiquement de ce principe universel.

Le nier ou le contourner vous condamne à disparaître en tant qu’aberration asymétrique, perturbateur homeostatique, accident de parcours, tâche disgracieuse.

L’erreur de l’homme est de croire et faire croire qu’il peut changer les règles, les constantes, qu’il invente (dans le sens de créer) alors qu’il ne fait que déterrer ou détourner le lit d’une rivière qui de toute façon, homme ou pas homme, coule et va vers la mer.

Le virus humain peut certes triompher un temps, mais s’il tue son hôte, il meurt à son tour, tôt ou tard.


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