La politique étrangère française est en totale perdition.
Ça a commencé avec Kouchner qui du avaler un magasin de chapeau en jetant par la fenêtre 40 ans d’engagement dans l’humanitaire mais il avait tant bien que mal tenté de préserver un peu de dignité.
Ça se poursuit avec MAM qui mélange tout (politique, vie privée, affairisme) et enfonce son ministère dans le glauque dix fois plus vite et plus profondément que son prédécesseur. La seule chose qui la concerne maintenant c’est de savoir quand est-ce qu’elle va tirer sa révérence.
Mais ne perdons pas de vue que tout ce cirque est piloté à bride courte par Sarkozy lui-même et ses sbires, il est donc entièrement responsable de ce fiasco et s’est entouré des personnes qui pour lui convenaient à ces postes. MAM n’a pas pu s’empêcher de s’enfoncer encore plus en soutenant la proposition d’annulation de l’année du Mexique : quelle fine diplomate !
Pourquoi le Mexique, parce que c’est un pays avec lequel nous n’avons pas d’intérêt stratégique en commun et donc envers lequel les rodomontades sont peu risquées : pas de besoin de dérouler le tapis rouge style Khadafi ou de faire des courbettes aux chinois.
Quand à Florence Cassez, dont Sarkozy se fiche comme de sa première couche, elle est finalement à l’image de ce panier de crabes : pas claire au vu de ses fréquentations mais pas prise non plus la main complètement dans le sac. Défendue avec un tel zèle elle ne peut finir que comme les Woerth, MAM, Blanc et compagnie : dans le trou noir des cramés, sauf que pour elle il n’y a pas un mandat de député en suppléance à récupérer.
Que va-t-il se passer maintenant que la stratégie Sarkozyste est d’évidence une impasse totale : partir dans une escalade supplémentaire ou finir la queue entre les jambes ? M’est avis que c’est le profil bas qui va l’emporter tant l’autre option ne peut qu’aggraver notre cas au plan international.