Et bien, c’est donc ici le rencard de l’apéro du soir ! Vos brèves de comptoir mon bien distraites et c’est non sans plaisir que j’ai assisté volontiers à vos petites bastons intestine de chaton au fond du carton
Vous rêvez de révolution et bien révélez vous ! Descendez dans la rue amis patriotes, faites du bruit pendant une bonne quinzaine, tapez sur les gamelles et même que vous pourrez certainement sacrifier quelques martyrs à la cause révolutionnaire ... Et dans quinze jours n’oubliez pas de reprendre votre boulot là ou vous l’avez abandonné !
Il est fort à parier que le seul changement que vous constaterez mes ami(e)s c’est celui au bas de votre fiche de paye : solde - 15 j de révolution.
A l’aube de mes quarante ans, j’ai eu cette révélation (je passe les détails des circonstances qui font que..) qui ma glacé le sang " je n’étais plus qu’un vulgaire consommateur qui avait vendu son âme à cette société consommatrice et que tout les jours je contribuais à nous enliser un peu plus dans ce bourbier qu’ont appel l’avenir de l’homme et celui-ci avait des relents fétides de conviction politique, économique, sociale, etc. Foutaises ...
Ma révolution je la fait tout les samedi en refusant de dépenser le moindre euros ce jour-là ! D’autre part ma préférence va à l’économie locale par cet acte je contribue à ne plus promouvoir un nouveau millionnaire chinois par jour mais je donne de l’espoir à un smicard de chez nous de gagner un peu plus d’argent tous les mois.
Alors vous pouvez rêver de descendre dans la rue et jeter quelques pavés sur nos CRS ou par de simple initiative de bon sens reconsidérer votre façon de vivre pour redonner du souffle à notre avenir. Et souvenez vous que chaque fois que vous passez à la caisse pour régler vos achats c’est un peu de matière première que vous prélevez sur l’héritage de nos générations futurs...
Nous pouvons effectivement continuer à nous préoccuper sur le comment satisfaire nos petites envies matérialiste et toutefois j’espère que vous trouverez le courage de dire à vos enfants que, vous sacrifiez leur avenir sur l’hôtel de nos valeurs les plus primaires... A bon entendeur salut !