Je ne commenterai pas l’article en lui-même, on connaît depuis un bout de temps le caractère outrancier des affirmations de l’auteur,et je ne reviendrai pas sur ses déclarations sur deepwater par exemple.Cet auteur doit être actionnaire d’une frirme qui fabrique le prozac, car chaque fois qu’il publie,si on le prend au sérieux, on aurait envie de se flinguer.
Par contre, votre commentaire signale un vrai scandale qu’il est urgent de dénoncer ;
Ces pratiques d’ajouter diverses « choses » à la nourriture n’ont rien de nouveau.Il y a 50 ans , on piquait les jambons avec de la saumure, on ajoutait des sulfites pour que la viande soit bien rouge, et le beurre faisait l’objet de manipulations diverses.
Fort heureusement,au fil du temps, les normes ont été renforcées, les contrôles, bien que insuffisants,et sujets à des « combines »,se font plus pressants,et la situation s’améliore.
Du point de vue de l’hygiène les progrès sont incontestables,mais on voit bien, avec l’affaire du quick, que le risque zéro est une utopie.
Ce qui est scandaleux, ce n’est pas que l’on importe maintenant des produits de l’étranger,on l’a toujours fait,et la foule des produits italiens est là pour en attester,mais que les normes que nous avons beaucoup de peine à faire appliquer ici, sont inexistantes dans certains pays qui nous envoient des marchandises qui ne subissent aucun contrôle,ni sur place, ni à l’entrée.
On fait subir aux producteurs nationaux des règles draconiennes,on les assomme de tracasseries administratives, et de l’autre côté, on importe à tout va des produits qui se retrouvent dans l’assiette, sans le moindre contrôle.
Et il ne faut même pas aller très loin.Je ne mange jamais de fraises espagnoles,car j’ai vu.Je me méfie des vins italiens, et surtout des raisins car j’ai vu aussi.
Il serait temps que sur le plan national, on édicte des règles d’importation pour que au moins, les produits importés subissent les mêmes contraintes que celles appliquées à nos producteurs.