LES FAITS
DANS LE DISTRICT DE KORHOGO
Déjà la veille du scrutin, que le samedi, Novembre 27, 2010, le representants du candidat LMP qui allaient d’Abidjan à Korhogo, ont été interdit d’entrer dans la dite cité par les Forces nouvelles (ex-rebelles), comme il est consignés dans un rapport du chef de la structure militaire intégrée de commandement, le général de brigade Kouakou Nicolas, aussi bien dans le procès-verbal audience écrite par un huissier de justice.
Les représentants déjà en place ont été soit interdits d’aller dans leurs stations poiling ou ont été sauvagement expulsés par les Forces nouvelles, après avoir été dépouillés de tous leurs biens et documents.
Les représentants LMP n’ont donc pas pu participer à tout processus de vote dans le quartier de Korhogo (ville et de ses subdivisions administratives), même si, le scrutin a eu lieu sans leur présence, situation qui a brisé la stabilité et l’équité prévue par l’article 35 de la ci-dessus mentionnés loi et de prévenir le candidat LPM afin de garantir la procédure, la transparence et le dépouillement des votes.
Il est un fait que dans l’ensemble du district de Korhogo, les cas graves, des meurtres, des menaces de mort, intimidation, agressions physiques et confmement ont été perpétrées contre les militants LMP et les représentants des Forces nouvelles et les militants du RDR.
Par exemple, l’un des superviseurs LMP, Mme Coulibaly Sita, a été sauvagement battu puis détenu illégalement avant d’être assassiné après avoir dénoncé les irrégularités, elle a enregistré au cours du processus de vote dans son domaine de travail.
Un autre triste exemple, Mme Traoré Kady, LMP superviseur, était dénudé, roué de coups, publiquement traîné puis incarcéré. Elle a été évacuée à l’hôpital où elle reçoit actuellement des soins (Photo de Mme Traoré Khady).
M. Yeo Kalifa, militant LMP, demeurant à Midrigue, subdivision administrative de M’Bengue, situé à 50 miles de Korhogo, est mort des blessures qu’il a reçu des Forces nouvelles.
Certains des actes de violence perpétrés au cours du processus électoral à Korhogo, ont été enregistrées sur des vidéos à partir de laquelle les témoignages de la victime sont mis en évidence (vidéo).
En plus des représentants LMP être empêché ou restreint sous la menace de quitter les bureaux de vote, les électeurs ont ainsi empêché d’exprimer librement leur choix, certains des électeurs étant même obligés de voter pour le candidat du RDR en vertu d’un fusil chargé.
Dans de nombreux bureaux de vote, les Forces de défense et de sécurité (FDS) affectés à la surveillance de ces gares ne sont pas en place laissant ainsi la population à la merci de la terreur à l’ensemencement des Forces nouvelles.
Il est bien évident que la violence enregistrés étaient dirigées contre les représentants du candidat Laurent Gbagbo et contre les militants de son parti politique LMP.