Nous sommes d’accord sur le fait que la solution de Marine n’est qu’un effet d’annonce et démontre surtout son inconséquence consternante concernant les questions économiques.
Toutefois, j’aimerais revenir sur certains de vos propos (oui, j’ai maintenant fini de lire votre article).
Monétisation directe ou indirecte ?
Vous nous expliquez qu’il n’y a pas de différence entre monétisation directe ou indirecte... toutefois, dans le cas de la monétisation indirecte, le rachat de créance se fait après que des intérêts aient été imposés par un établissement privé. Intérêts que la monétisation indirecte va donc rembourser... Au final, il n’y a pas de différence, sauf qu’un établissement privé s’est gavé au passage sans prendre aucun risque...
Inflation, stagflation ?
L’inflation non maîtrisée est évidemment à bannir absolument...
Toutefois, vous passez sous silence que l’état, au lieu de se prêter à lui-même, peut financer des projets tout comme n’importe quel autre banque.
Une banque, quand elle fait un prêt à un particulier pour qu’il acquiert sa résidence principale, ne se prête pas de l’argent à elle-même (même si on pourrait discuter ce point à mon avis).
L’état ne ferait alors que « faire fonctionner la planche à billet » (c’est un bien grand mot pusiqu’il s’agit ici de créer de l’argent dette) pour financer des projets (solide et en s’assurant la solvabilité de l’emprunteur comme n’importe quelle banque).
Quid de l’inflation dans un cas comme celui-là ? Ni pire, ni meilleur qu’à l’heure actuelle, sauf que le grand gagnant de l’histoire (celui qui récolte les intérêts), n’est pas un établissement privé, mais l’état en lui-même...
Quant à la stagflation, elle est en train de paupériser notre société, puisqu’inflation il y a, mais pas de progression du salaire (pour la tranche des revenus les plus faibles)... Au final (c’est un avis personnel), cette stagflation a des effets tout aussi négatif qu’une inflation incontrôlée...