Le chef délégué de la rébellion ivoirienne, Guillaume Soro, avait
annoncé une révolution à l’ivoirienne devant démarrer samedi dernier,
depuis son fief de Bouaké et qui s’est soldée par cinglant fiasco. Les
partisans de Ouattara, avec à leur tête, Guillaume Soro avaient annoncé
pour aujourd’hui, l’assaut final sur le régime ivoirien, dénommé
« révolution orange » ; mais qui en réalité devait démarrer samedi dernier
dans plusieurs localités de la zone Cno et dans les communes d’Abobo et
Koumassi pour Abidjan. A ce sujet, le Sg des forces rebelles s’était
retranché vendredi soir à Bouaké, le fief de la rébellion, où il devrait
le lendemain lancer sa révolution, par un giga meeting dans l’enceinte
du stade de la Paix de la ville. Samedi au petit matin, les Fds ont
dispersé quelques groupuscules de militants du Rhdp, qui, répondant au
mot d’ordre insurrectionnel du « premier ministre » de Ouattara, avaient
érigé des barrages à Abobo et Koumassi. Où ils entendaient faire un
meeting de lancement de la révolution au rond point de la Mairie pour
Abobo et à la place Inch’Allah pour Koumassi. Devant la maigre affluence
de candidats à la révolution, la poignée de militants Rhdp qui est
sortie va se livrer à des actes de vandalisme, très tôt circonscrits par
les Fds. A Abobo, ils vont abandonner le rond point de la mairie aux
mains des Fds pour se contenter d’Anador pendant moins d’une demi-heure,
avant de se disperser. Même scénario à Koumassi où les partisans de
Ouattara ont brûlé des pneus sur la voie publique et se sont attaqués
aux bus et taxis. Bouaké, Soro fui sa révolution On croyait que Bouaké,
le fief de la rébellion d’Alassane Ouattara, aurait réussi le pari d’un
grand rassemblement, samedi dernier, pour lancer la révolution. Que non.
Puisque là-bas également, c’est un fiasco total enregistré. Et
pourtant, très tôt dans la matinée du samedi, les éléments des Fafn et
autres militants du Rdr, « galvanisés » par la présence de Guillaume Soro à
Bouaké, vont se diriger par petits groupes en direction du stade de la
paix. Malgré les incessants appels à la mobilisation qui ont eu lieu
toute la semaine à Bouaké et ses environs, le stade de la Paix est resté
étrangement désert aux deux tiers. Les populations en boudant ce
rassemblement, ont tenu à exprimer ainsi leur ras-le-bol face aux
agissements du camp Ouattara qui ne ménage aucun Ivoirien de quelque
bord qu’il soit. Le « géniteur » de la révolution, Guillaume Soro, n’a pas
eu l’outrecuidance de se rendre à ce meeting qu’il a lui-même organisé.
Il a fait dire à son représentant, Amadou Koné, qu’il n’était pas bien
portant pour être présent au meeting de lancement de sa révolution. Et
pourtant, ce même samedi, Guillaume Soro s’est rendu à Lomé pour
échanger avec le président togolais, Faure Gnassimgbé, président en
exercice de l’Uemoa. D’où il est revenu aux environs de 15h 30mn. C’est
évident que le chef rebelle a encaissé le coup de la faible mobilisation
dans leur fief de Bouaké et s’est rendu à l’évidence que sa révolution a
rendue l’âme avant même de naître. Et pour masquer les choses, Amadou
Koné avait évoqué au stade de Bouaké un possible report de ladite
révolution. Honte à eux ! Source www.blueteamci.com Ecrit par
Frank Toti.