Je ne vois pas en quoi ce que vous dites invaliderait mes propositions. Vous ne répondez pas à ce fait simple : si l’Etat monétise ses déficits, il s’emprunte à lui-même, ce qui donc implique logiquement une création monétaire sans contrepartie.
Il faut bien comprendre le sens du mot contrepartie, qui indique l’absence d’autres parties. Le problème du système, c’est que personne ne porte le risque inhérent à tout crédit. Ce n’est donc pas un crédit.
Vous avez raison de dire que cela permettrait d’économiser la charge de la dette. Mais en contrepartie de cela, il y aura une inflation extrêmement forte, une perte de confiance très grave.
Vous ne pouvez pas vous livrez à un exercice du style : si on avait économise les intérêts depuis 1973, l’Etat ne serait pas en déficit aujourd’hui. Tout simplement parce que si l’on avait procédé ainsi, l’inflation aurait été très forte, l’économie aurait sans doute complètement plongé.
Encore une fois, il faut arrêter de croire au père noël : il faut arrêter de croire qu’il serait possible de financer l’Etat sans douleurs. J’aimerais que cela soit aussi simple, mais cela ne l’est pas.
Pour finir, je ne crois pas avoir écrit que l’impact de cette loi était insignifiant. Maintenant, il faut arrêter d’y voir la cause de tous nos malheurs...