Je vous réponds dans l’odre de votre commentaire, j’espère que cela restera lisible. Merci pour votre contribution.
Attention, il faut bien comprendre quel est l’objet de l’article, qui est simplement de faire comprendre au grand public que ceux hurlant à l’arnaque au sujet de la loi de 1973 racontent n’importe quoi. Ce n’est donc pas un article de proposition.
Reste que j’en fais moi-aussi des propositions. Ainsi, je suis pour ma part opposé à l’interdiction de la monétisation directe. J’analyse également ses limites avec deux mesures proposées par Nicolas Dupont-Aignan : la sortie de l’euro et la TVA sociale.
Je ne comprends pas trop ce que vous entendez par argent/dette... Voulez-vous dire par là que toute somme d’argent représente en quelque sorte une créance contre la société ?
Vos trois exemples sont tout à fait éclairants. S’agissant du premier (les subprimes), plusieurs solutions existent : forcer les banques à être plus exigentes lors de leur octroi de prêts (par ex, en les obligeant à bien vérifier la capacité de remboursement des emprunteurs). S’agissant de votre second exemple (crise de la dette publique), certains proposent d’interdire constitutionnellement les déficits. J’y suis pour ma part opposé, parce que d’une part c’est une fumisterie (une fois que l’Etat est en déficit, on fait quoi ? Un juge déclare le budget inconstitutionnel et tout continue comme avant) et d’autre part car sa philosophie est très choquante : les gouvernements doivent pouvoir faire ce qu’ils veulent ! Enfin, s’agissant de l’effet de levier, il est tout à fait possible de le limiter (et c’est d’ailleurs largement le cas, excepté les hedge funds).
Attention au pessimisme : depuis trente ans, la performance française n’est pas follichonne. Mais elle n’est pas nulle non plus. Et certains pays émergents ont connu des booms spéctaculaires.
Sur ce que vous proposez, pourquoi pas. On peut en débattre. Attention cependant, lorsque vous dites « revenir », vous semblez croire que ce que vous proposez existait auparavant, ce qui n’est pas le cas.
Sur l’euro, j’avoue rester partagé. Peut-être est-il condamné à terme, comme le pense Nicolas Dupont-Aignan. Mais peut-être pas tout de suite. A titre personnel, je le verrais disparaître sans déplaisir, à condition que ce changement s’opère en douceur et non à l’occasion d’une crise potentiellement dévastatrice.