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Commentaire de velosolex

sur Les psychiatres derrière le drame de Laetitia


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velosolex velosolex 21 février 2011 20:56

En fait de pyschopathique, c’est le ton de l’article qui l’est, de façon très manipulatrice, en mélangeant des choses qui n’ont rien à voir les unes aux autres, et en n’en tirant ainsi une conclusion abracadabrante, propre à endormir. L’auteur suit un raisonnement étrange, dont j’ai du mal à comprendre la finalité et le bon sens, quand par une étrange inversion des valeurs,  il prétend que ce serait la psychiatrie qui rendrait les gens criminels. Citant Tony Meilhon : " Il n’avait jamais commis de crimes comparables à celui qui coûta la vie à la jeune Laetitia auparavant" .
Tout cela est digne de La palisse qui disait que cinq minutes avant de mourir, le conte était bien vivant .... 


Non, sérieusement, ça ne tient pas debout. Il y a là sans doute une vraie douleur, et un compte à régler avec la psychiatrie. Des expériences personnelles peuvent être difficiles à dépasser, mais ce n’est pas une raison pour dire n’importe quoi.

Les traitements ne sont pas une solution miraculeuse, mais ils aident les gens simplement à s’en sortir. Associés à d’autres thérapeutiques, même s’ils ont parfois des effets secondaires, dosés judicieusement, ils ont fait leurs preuves 


N’importe qui peut être hospitalisé en psy, suite à un accident de la vie, à une difficulté plus ou moins grande. Il n’y a pas d’un coté les malades, et de l’autre les gens qui seraient normaux. La frontière est parfois ténue. Une chose vraie : la psychiatrie n’est pas une science exacte
Criminels et malades n’ont pas forcément à voir les uns avec les autres, et le fait d’être aussi hospitalisé ne transforme personne en malade à vie, irresponsable de ses passages à l’acte, meurtrier où non. Ce serait injurier les gens qui sont ou ont été hospitalisé, en leur ôtant leurs possibilité de résilience.

 Bien sûr il y aura toujours des petits malins pour tenter de s’exonérer de leur responsabilité, et mettre la culpabilité de façon pratique sur le dos des autres, en particulier des gens qui auraient du, selon eux, mieux les aider, changer le logiciel qu’ils avaient dans la tête ou je ne sais quoi encore. Les gens ont tendance en se moment à se transformer facilement en victime, et à trouver des bouc émissaires, plutôt que de prendre leur problème à bras le corps. Mais ce n’est pas en tirant sur l’ambulance que vous sauverez les malades. il existe encore dans ce pays des institutions et des gens qui aident les personnes en détresse. Même si le nombre de lits a été divisé par trois en vingt ans, ça continue plus ou moins encore à fonctionner.

Deux ou trois choses que je veux dire encore

-  Il est exacte que des personnes fassent des crimes, barbares ou non, et soient jugés irresponsables. Cette irresponsabilité sera validée par une expertise, en tenant compte de divers éléments, liés au patient, à sa maladie, etc…Le fait d’être ou d’avoir été hospitalisé en psychiatrie ne jouent évidemment pas. On peut être soigné en psy pour tout un tas de choses différentes.

Ce n’est pas l’acte qui fait le malade : Même si l’on a communément l’habitude de dire, c’est un acte de fou, il faut qu’il soit enfermer. Le mal et le sadisme existe, et aussi la perversion. Il obéissent à des choix que font les individus, en toute responsabilité. Ce serait trop facile d’être absout en faisant un crime atroce.. C’est un mécanisme de défense compréhensible devant quelque chose que l’on ne peut admettre. Mais le mal existe, Adolph Hitler et tant d’autres n’étaient pas des malades, simplement des monstres. Mais ce n’est pas du tout la même chose.


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