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Commentaire de pixter

sur Les médecins homéopathes sont-ils des charlatans ?


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pixter 28 février 2011 15:29

L’argument phare contre l’homéopathie, c’est que ça ne fait pas mieux qu’un placebo (donc, c’est un placebo). Or, un placebo, c’est quelque-chose (peu importe le quoi) qui peut permettre la guérison jusqu’à 30% des cas environ (et peut même aller jusqu’à 60% pour certaines pathologies).

Les autres médicaments, par rapport à cela, que font-ils ? Guérison à 100%, 80%, 50% ?
Sans doute, parfois (bien que 100%, j’en doute).

Mais il y en a beaucoup dont le bénéfice ne dépasse pas 2 à 5% celui du placébo, tout en coûtant beaucoup plus cher. Avec des effets indésirables forcément beaucoup plus forts et problématiques (puisqu’il s’agit d’un médicament « efficace »).

Donc, hormis les pathologies lourdes (où 1% de gagné, pour celui qui échappe à la mort, cela compte), pour les autres, le rapport coût-risque-efficacité peut être bien faible.

Pourquoi devrait-on se priver de méthodes à peine moins efficaces que ce que peut proposer la médecine officielle ? Chacun doit être libre de maîtriser les substances qui entrent dans son corps (que ce soit en terme d’alimentation que de thérapeutique, l’une et l’autre n’étant pas si éloignées).

Par ailleurs, on compare les médicaments avec un effet placébo simple (on prend une pilule avec rien, plutôt qu’une pilule avec « quelque-chose », le reste étant identique).
Il faudrait le comparer avec un effet placebo plus complexe : prise en charge de la personne dans son ensemble, relations humaines, amélioration du quotidien,...

Plutôt que de lutter « contre » l’effet placébo (qu’il faut battre par un produit plus efficace), la médecine « scientifique » devrait se pencher un peu plus sur le moyen de rendre l’effet placébo plus efficace.

En fait, le plus gros inconvénient de l’homéopathie (efficace ou non), c’est qu’il faut avoir confiance dans la démarche (à commencer par sa propre volonté de guérir) pour que cela marche. On est bien au-delà du concept mécaniste du fonctionnement du corps, et cela demande de développer des qualités humaines, pas forcément prioritaires dans le cursus universitaire...

 


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