Le combat de la droite contre la gauche, c’est celui de la dérégulation contre celui de l’intervention. Il est étonnant de constater que le capitalisme, qui semble en ce moment avoir gagné la partie, (de façon définitive pour certains qui y voient une fin de l’histoire), est absolument incapable de gérer les défis majeurs qui se présentent. Je parle des grandes menaces dus aux excès de l’homme et de son avidité ( pollution, effet de serre, obscurcissement planétaire et j’en passe), liés précisément à ce besoin de produire, conséquence du système consumériste.
Personne de sérieux n’est dupe des mesurettes faites pour rassurer la population.
Une politique digne de ce nom entrainerait une remise en question totale du système : Répartition des richesses, fin de l’obsolescence programmée des biens....
Le malade obèse ne veut pas entendre parler de régime. Il veut continuer à s’empiffrer et à boire comme bon lui semble, puisqu’il est libre. Et merde au médecin qui doit être un rouge, quand il lui dit qu’il se met en danger et qu’on peut pas vivre longtemps avec une glycémie de 3 grammes et un cholestérol élevé.
Et même s’il admet qu’il y a un problème, il est sûr que la science le sauvera.
Il vous dira qu’il croit en l’avenir, sans s’apercevoir qu’il vient d’enterrer son cadavre !
Ca pourrait être une histoire belge, ou de blonde stupide.
Tiens, demandez vous pourquoi ce genre d’histoire est tant à la mode aujourd’hui. C’est qu’elles reflètent surement toute la stupidité du monde.
Le jour de la fin du monde, peut-être bien que les indices boursiers seront au plus haut, et que les bolides de formule 1 continueront à tourner sur leur anneau magique, complètement psychotique.
C’est cette distorsion entre la conviction et la réalité qui est au cœur du problème. Tellement abyssale que les querelles sur la religion du capitaine qui tient la barre, en fonçant vers les icebergs est devenue ridicule.