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Commentaire de Peretz

sur Rapport Angelides : une arme pour un sursaut politique


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Peretz Peretz 1er mars 2011 16:22

Le diagnostic, maintenant bien connu, est bien tourné par l’auteur. Quant à la proposition de rétablir le Seagull act, il part d’une bonne intention, mais me paraît insuffisant. En effet, les financiers qui joueraient avec leur propre argent, seraient un peu plus prudents. Ils perdront peut-ête leurs actifs s’ils jouent trop fort. Mais le problème n’est pas là : c’est ce qu’ils font avec l’argent qui compte. La spéculation dans un système capitaliste est normale : comment entreprendre (créer des entreprises et les développer) sans spéculer ? Ce qui est dangereux c’est la spéculation prédatrice. Or c’est en entrant dans les marchés des entreprise et de la consommation, avec une puissance énorme, qu’elle fait des dégâts. Question d’échelle et d’enchaînements. L’ampleur du crédit accordé dans le secteur immobilier comme ça été le cas avec les Subprimes est la vraie cause du Krach. Miser c’est prendre des risques, mais miser gros c’est accroître ce risque. En séparant les deux rôles des banques, le dépôt et la financiarisation on ne ferait, au mieux, que repporter le problème sans le résoudre. Il y a mieux à faire.

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