C’est vrai ; l’ancien beauf a été remplacé par une nouvelle sorte de beauf : celui de la « droite décomplexée » qui n’a plus peur de fustiger les « bobos », les « droitsdel’hommistes », la « penséunik », la « bien-pensance » , la « gôch-caviar » : c’est à dire d’étaler son racisme, son esprit réactionnaire, le retour aux valeurs moisies de « l’ordre » ancien, ripolinées en post-modernisme vantant le cynisme, l’arrogance, l’exclusion, le repli sur soi, la chasse aux boucs émissaires, la vieille antienne de « l’ennemi intérieur » ; bref, tous les slogans de l’extrême-droite de toujours, prenant parti pour les puissants et contre les faibles, au nom d’une « nationalisme » dévoyé, étroit, autiste, ratiociné sur lui-même, comme si le monde n’avait pas évolué depuis des dizaines d’années.
Le genre beauf de souche, qui confond (le plus souvent volontairement) lutte (nécessaire et légitime) contre les méfaits de la mondialisation libérale, avec la défense d’un pré carré
du nationalisme chauvin et xénophobe, le nationalisme contre-révolutionnaire, traditionnel, réactionnaire ; marque de fabrique de l’extrême-droite française.
Le beauf au génotype spécifique, avec un chromosome bleu-blanc rouge en plus à la paire 21, le petit doigt sur la couture du pantalon, et le regard fermement fixé........... vers l’arrière, sur la ligne bleue-blanc-rouge des gaulois toujours dans la plaine...
le beauf-mironton !