« Le parrallèle circonscision/excision est bien fondé. »
Absolument !
À moins que la décision de circoncire ne soit volontaire ou relevant d’une cause médicale, il s’agit dans le cas de la circoncision comme de l’excision d’une mutilation touchant le sexe, le plaisir sexuel... Dans le cas de l’excision la plus connue et sans en minimiser le traumatisme profond, la femme ne perd pas son plaisir totalement puisque existe aussi l’orgasme vaginal. Ce qu’on ne sait peut-être pas, c’est qu’il Il existe même des cas d’excision moins mutilante que la circoncision juive. Qui plus est, et je ne sais pas si elle est systématique, mais je tiens d’un rabbin orthodoxe que leur circoncision se fait à froid !
Le problème de la circoncision est devenu délicat, quasi tabou, du fait justement qu’il touche la communauté juive et dans une certaine mesure la communauté musulmane. Mais l’interdiction ne vise évidemment pas les communautés mais la protection de l’enfant et le droit de celui-ci à l’intégrité de son corps. C’est donc dire que le droit fondamental de la personne est au-dessus des revendications traditionnelles même religieuses... Heureusement qu’il y a des juifs qui comprennent de plus en plus et qui considèrent la circoncision au même titre qu’un vol pour en changer la forme (on ne coupe plus le prépuce mais un morceau de tissu).
Réfléchissons... Qu’est-ce qui empêcherait l’excision si on enlevait la même quantité de peau que dans le cas de la circoncision des garçons ?
L’acte ensoi, c’est du pareil au même, question de degré... Et encore faut-il nuancer...