Plus sérieusement, tant que la Turquie ne reconnaîtra pas le génocide chrétien arménien et tant qu’elle continuera à persécuter les quelques chrétiens qui y vivent, ne pouvant pas prétendre à entrer dans l’Europe, elle enverra ses zélateurs construire l’Eurabia.
Monsieur Bayart a-t-il le droit de se faire entretenir par les contribuables français en même temps que par les islamistes turcs ? Je demande une enquête financière.
Et la laïcité de la Turquie, jugeons-en :
Les Arméniens restés en Turquie continuent à être discriminés et persécutés. Ainsi, le 1er octobre 2010, des centaines de musulmans turcs ont fait les prières du vendredi – namaz – en la Cathédrale de la Sainte Vierge à Ani où ils se seraient rendus en chantant « Allah Akhbar ». Devlet Bahceli, le chef du Mouvement Nationaliste (MHP), a affirmé qu’ils suivaient les pas du conquérant Seldjoukide Alp Arslan, qui, en envahissant Ani en 1064, avait démonté la croix placée au sommet la cathédrale. Le dirigeant nationaliste a rappelé qu’il agissait en signe de protestation contre la liturgie du 19 septembre qui s’est tenue en l’église Sourp Khatch à Aghtamar en mémoire du génocide arménien.
Hayk Demoyan, le directeur de l’Institut du Musée du Génocide arménien, a déclaré que « Pour gagner des dividendes politiques, le leadership turc utilise la religion et l’héritage culturel d’autres nations. Prier sur les ruines d’Ani montre la face hideuse du nationalisme turc… En permettant ce namaz, les autorités turques impliquent Allah dans leur campagne anti-arménienne. » Demoyan a de plus caractérisé les prières de « coup et défi sérieux » à l’héritage culturel européen. « Le namaz est une claque infligée à la civilisation européenne, » a-t-il dit. « Cette action devrait recevoir la réponse adéquate non seulement de l’Arménie, mais de l’Europe aussi. »
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