"« Si on veut assainir le marché du travail, les migrants doivent
avoir les mêmes droits que les autres. Ils ne prennent le boulot de
personne ! Ils prennent le boulot dont personne ne veut dans ces
conditions » tente de faire entendre Francine Blanche, membre du bureau confédéral CGT..."
D’une
part, il est faux que, aujourd’hui, les immigrés extra-européens ne
fassent que des boulots ingrats en Europe (en Afrique et en Asie, ils
n’auraient pas de travail du tout). Ils sont partout, y compris aux plus
hauts postes, dans le public comme dans le privé, essentiellement dans
le tertiaire. Et ils ne cessent de grimper.
D’autre part, il est vrai que, à partir de la fin
des années 1960, un certain nombre de Français de souche ont commencé à
snober les emplois dits « ingrats. C’était la »dolce vita", la vie
facile, au nom de valeurs hédonistes et hyper-individualistes.
Qui
avait prêché ces valeurs hédonistes et hyper-individualistes ? Les valets de ceux qui occupent
la France depuis 1945. Sous un régime
autoritaire, c’est à grands coups de pied au cul que ces Français
de souche se seraient vu contraints - pour leur bien - d’occuper ces
emplois dits « ingrats ». Le laxisme et la permissivité républicaines
l’ont emporté et emportent maçonniquement ce qui peut bien rester de la France occupée.
Le Front National peut bien être présent au second tour des prochaines présidentielles, mais, il ne faut pas se leurrer, il ne fera jamais plus de 49,99 %.