Merci pour ce témoignage précis et sans ambages.
"J’aime bien mon CHR et j’aime bien mes médecins et chirurgiens mais je
n’aime pas être un peu abandonnée et incomprise quand je viens passer un
examen« Cette phrase est à méditer en préalable aux améliorations souhaitées.
Vos remarques sont de deux ordres : l’une concerne des moyens qui seraient absents (l’approvisionnement en enveloppes), l’autre du »prendre soin du malade« , s’en préoccuper, le placer au centre des préoccupations.
Vos remarques s’adressent au directeur sensé »faire respecter le malade«
Somme toute, vous étiez là comme un petit enfant qui attend tout de ses parents, qui fait confiance et ne comprend pas ce qu’on lui fait et pourquoi on le lui fait, pourquoi on ne respecte pas sa position inconfortable . C’est la position assez générale de toute personne hospitalisée ou subissant des examens : une »confiance« obligatoire, un abandon imposé. D’autant qu’Orléans est un fief de Servier...
Il se pourrait que ce soit rare, mais il existe des services d’examens dans lesquels les choses se passent autrement et où le malade est accueilli et réconforté.
Une analyse approfondie de votre situation dans ce service ferait probablement apparaître des dysfonctionnements et des tensions entre le personnel médical et l’administration. C’est pourquoi, faute de tiers, l’hôpital tournera toujours de façon assez incompréhensible pour les non initiés. Et c’est pourquoi votre témoignage est important.
D’une part, vous êtes, comme tout malade, la raison d’être de l’hôpital. Malade vous êtes demandeur d’aide. Avant d’être malade, il est intéressant de s’intéresser au fonctionnement de votre hôpital, sachant que, malade, vous en serez dépendante.
S’intéresser au fonctionnement de l’hôpital, c’est voir toutes ces »petites choses" et les moins petites pour vous assurer que vous y serez bien prise en charge et en compte. C’est se regrouper, peut-être en association, pour faire entendre vos souhaits et vos remarques avant qu’elles ne deviennent dramatiques. La présence de ces associations qui défendent le malade hospitalisé ou en examen, qui lui, est en position d’infériorité, est une nécessité.