Le ministre de l’énergie Eric Besson a
confirmé la hausse de 5% du prix du gaz le 1er avril prochain. En un an,
les tarifs du gaz auront donc grimpé de 20%, et même de 50% depuis 2005
!
En parallèle, le prix de l’électricité ne cesse d’augmenter lui-aussi, de 6% encore en 2010.
La poussée des prix du pétrole ne peut être tenue pour seule responsable de cette évolution inadmissible.
Les désastreuses directives européennes de libéralisation de
l’électricité et du gaz, acceptées par tous les gouvernements UMP et PS
depuis 1996, ont progressivement décimé le service public de l’énergie
et contraint l’Etat à renoncer à ses prérogatives sur les tarifs
appliqués aux consommateurs. La loi NOME votée en 2010 en est le dernier
exemple en obligeant sottement EDF à vendre plus cher une partie de sa
production.
Les 2 millions de ménages qui habitent des logements peu ou mal chauffés apprécieront le dogmatisme de nos élites dirigeantes.
Ils
l’apprécieront d’autant plus quand ils apprendront que GDF Suez, que le
gouvernement a privatisé de façon irresponsable, a réalisé 6,5
milliards d’euros de bénéfices en 2008, 4,5 milliards en 2009 et déjà
3,6 milliards au premier semestre 2010…
Marine Le Pen, Présidente
du Front National, demande au ministre de l’énergie l’annulation dans
l’urgence de la hausse de 5% des tarifs du gaz et une franche extension
du tarif spécial de solidarité gaz. A l’heure où le pouvoir d’achat des
Français s’effondre, cette décision de bon sens doit s’imposer.
Marine
Le Pen considère par ailleurs qu’un état fort a vocation à être le
garant des services publics, en étant propriétaire exclusif des
entreprises stratégiques de service public et régulateur des tarifs.