L’auteur confond impôt et prélèvement obligatoires, c’est la tarte à la crème des libéraux pour dire que les français sont trop imposés. Mais qu’on si à une assurance santé ou à un fond de fonds pension pour obtenir le même service on paiera aussi cher si ce n’est plus. (Contrairement à ce qu’on pense les cotisations à un fonds de pension ne sont pas de l’épargne du point de vue du cotisant car le capital n’est jamais restitué, on touche une rente ce qui est la même chose qu’une retraite et cette rente est nécessairement assise sur les richesses produites par les actifs comme les retraites).
L’impôt (hors CSG) c’est 23% du PIB : c’est le poids effectif de l’administration française qui est dans la moyenne des pays occidentaux. C’est sur cette partie là qu’on trouve 90% de la dette et des déficit budgétaires.
Les cotisations sociales et la CSG c’est 24% du PIB : fortement étatisé à la différence d’autres pays tels que les USA (fortement privatisé mais qui dépensent beaucoup plus pour un résultat moins bon), ce secteur des dépenses est peu endetté et il est totalement illusoire de penser qu’en le privatisant on obtiendra moins de dépense et plus de pouvoir d’achat (la GB a les coûts de santé les plus faibles de l’OCDE avec un secteur totalement public et des résultats certes très moyens). Ce poste de dépense est dans la moyenne des pays occidentaux si on prend la peine d’additionner tous les financements (public+privé).
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