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Commentaire de EJETOR

sur L'extension de la crise de la dette souveraine aux Etats-Unis


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EJETOR EJETOR 7 mars 2011 18:35

Que c’est beau l’intelligence humaine de l’homo sapiens sapiens.
 
Dès les années 1970, Laurence J. Peter (1919-1990), le célèbre auteur canadien du Principe de Peter, qui s’y connaissait en évaluation de l’incompétence des « Terriens d’en haut de tous les pays » avait, entre autres, souligné l’ineptie de ce faux indicateur économique qu’est le PIB (Produit intérieur brut ) qui amène à ce que plus il y a de gestions et de réparations de catastrophes dans un pays, plus son PIB, soi disant indicateur de la richesse de ce pays, augmente.
 
En particulier dans notre soi-disant pays cartésien, on devrait donc en déduire logiquement, puisque, comme tous les pays européens, la France est censée ne pas avoir un déficit budgétaire national supérieur à 3% du PIB, plus il y aura d’accidents de circulation, plus il y aura d’inondations, plus il y aura de feux de forêt, plus il y aura bien d’autres problèmes désagréables, plus la dite dette constante ne sera pas « trop » supérieure à 3 % du PIB.
 
 Oui, vraiment le PIB ça ne tient pas debout, alors que, par ailleurs, les organismes gouvernementaux de certains pays le trafiquent. C’est un indice débile et c’est probablement des gens illustrant le principe explicité donc par L.J.Peter, c’est à dire ayant atteint leur niveau d’incompétence, qui expliquent la persistance de l’utilisation de cet « outil » trompeur faussement informatif et encore moins comparable entre pays.
 
« Notre PIB prend en compte dans ses calculs, la pollution de l’air, la publicité pour le tabac et les courses d’ambulances qui ramassent les blessés sur nos routes. Il comptabilise les systèmes de sécurité que nous installons pour protéger nos habitations et le coût des prisons où nous enfermons ceux qui réussissent à les forcer. Il intègre la destruction de nos forêts de séquoias ainsi que leur remplacement par un urbanisme tentaculaire et chaotique. Il comprend la production de napalm, des armes nucléaires, et des voitures blindées de la police destinées à réprimer des émeutes dans nos villes. Il comptabilise les programmes de télévision qui glorifient la violence dans le but de vendre les jouets correspondants à nos enfants.

En revanche, le PIB ne tient pas compte de la santé de nos enfants, de la qualité de leur instruction, ni de la gaîté de leurs jeux. Il ne mesure pas la beauté de notre poésie, ou la solidité de nos mariages. Il ne songe pas à évaluer la qualité de nos débats politiques ou l’intégrité de nos représentants. Il ne prend pas en compte notre courage, notre sagesse, ou notre culture. Il ne dit rien de notre sens de la compassion, ou du dévouement envers notre pays. En un mot, le PIB mesure tout sauf ce qui fait que la vie vaut la peine d’être vécue. » Robert Kennedy.


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