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Commentaire de logan

sur L'Etat français en faillite : la spécificité française (II)


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logan 8 mars 2011 09:55

Non une dette ne se rembourse pas forcément, c’est justement le risque.
Et les créanciers abusent même de ce risque de non remboursement pour réclamer des intérêts toujours plus élevé.

Quand une dette ne correspond plus à un service ou à un bien, mais est générée par des intérêts, cela porte un nom, cela s’appelle de l’usure.

Tout le monde connait le cliché du sbire de la mafia qui vient réclamer des dettes qu’il a parfaitement inventé car la victime a déjà payé ce qu’elle devait, il invoque alors le paiement d’intérêts justifiés par telle ou telle raison fallacieuse. C’est exactement la même chose aujourd’hui avec les dettes publiques.
Les usuriers ce sont les banquiers et les rentiers, et les victimes ce sont les peuples.
Quand la dette publique n’est plus composée que d’une accumulation d’intérêts alors c’est de l’usure. Et il n’est évidemment pas question de se soumettre à ce petit jeu. A la différence de la victime de l’usurier mafieux, les peuples ne sont pas dans une position de faiblesse mais au contraire dans une position de force. Ils peuvent décider de ne pas payer. Et les créanciers n’ont pas d’autre choix que de pleurer dans les jupes de leur mère.

Vous craignez pour la « signature » de la France ?

Pas de problème, on cesse en même temps de financer les déficits publics en empruntant sur les marchés financiers privés. On fait ça depuis 30 ans à peine, et pour résultat on se retrouve asphyxiés avec 1700 milliards de dette publique dont les 3/4 si ce n’est plus sont des intérêts. Il me semble donc que ce système n’est pas très bon.
Nous rétablirons les emprunts auprès de la banque centrale, et nous nationaliserons des banques pour en faire un service publique, que nous isolerons des marchés financiers privés, et qui servira à protéger les dépots, les crédits, et les services bancaires de base, et aussi pour nous permettre de financer le reste des déficits de l’état en captant l’épargne et en empruntant aux taux de l’épargne.
Nous financerons ainsi les déficits de manière 100% publique. Cela signifie plus aucune ingérence extérieure d’aucune sorte, ni d’agences de notation, ni de banques privées.


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