Pauvre Monsieur Yang…
Vous êtes la preuve
vivante du mec à côté de ses pompes qui n’a encore rien compris et dont la cécité l’entraîne lui et ceux qui l’approuvent
droit dans le mur !
La situation est la
suivante : après deux siècles d’industrialisation croissante, la finance internationale
a peu ou prou pris le contrôle de tout ce qui est produit et qui se consomme sur
cette planète.
Ceux qui sont aux
commandes de cette gigantesque main mise sur la production industrielle et
agricole n’ont d’autre intérêt que ceux de leurs investisseurs.
Et quel est l’intérêt de
leurs « investisseurs » (appelez-les spéculateurs, fonds de pensions,
hedge funds, boursicoteurs…) : du fric, du pognon, de l’oseille et rien à
foutre du reste.
Vous avez bien lu :
rien à foutre du reste !
Dans cette option, la
planète et la vie qui y habite, ne sont qu’un immense réservoir de profits qu’il
faut se hâter d’exploiter avant que les copains ne le fassent avant !
D’où les ravages que l’on
peut constater tant sur le plan de la disparition des espèces végétales et
animales que sur celui de la santé humaine !
Des intellectuels, des
savants, des humanistes, de toutes origines et de tous pays sont intervenus
pour dénoncer ces dérives qui menaient de plus en plus rapidement au suicide de
l’humanité.
A l’évidence, ces gens (
appelez-les « écolos » si ça vous fait plaisir) dénonçant les profits
et la croissance à tout crin, ne pouvait qu’être considérés que comme des empêcheurs
de s’enrichir entre copains par ceux qui profitaient (et profitent encore) du système.
Ainsi que vous pouvez le
constater, ce problème dit d’écologie est avant tout un problème économique !
Et voilà l’idiot utile
qui s’amène pour annoncer qu’une politique se concentrant sur les aspects économiques de la société fera disparaître
les écolos du champ de ladite politique.
En fait, monsieur Yang,
soit vous n’avez rien compris, soit vous roulez pour les profiteurs et
souhaitez en partager les gains ! Mais attention, et, svp, dites le à vos
enfants : l’argent ne se mange pas !
Bien à vous.