Absolument.
En effet un Etat ne fait pas faillite, un Etat fait DEFAUT sur sa dette, ce qui est tout autre chose. Ce qui à le mérite de rétablir la compréhension que l’on peut avoir du rapport de force qui oppose in fine le créancier à son débiteur, et spécifiquement dans la situation où le débiteur se trouve être une entité politique étatique.
Ce que n’arrive manifestement pas à réaliser l’auteur de cet article, c’est déjà d’être capable de s’extraire d’un schéma de pensée (certes dominant mais erroné) qui ne peut simplement pas avoir cours en ce qui concerne les Etats. C’est le premier point.
Secondement vous avez tout à fait raison de nommer « désinformation » le fait qui consisterait de rappeler la spirale d’un endettement devenu endémique car structurel, sans mettre en corrélation absolue le fait pour l’Etat français d’avoir abandonné depuis 1973 l’outil régalien de création monétaire sous la houlette du président Pompidou, ancien DG de la banque Rothschild !
Enfin et surtout, l’article échoue à démontrer les raisons fondamentales qui ont occasionné depuis plus de trente ans (soit depuis l’ouverture de nos économies à la mondialisation néolibérale), parmi les états occidentaux - tous sans exceptions et indépendamment de leurs modèles socio-économiques respectifs et différents (pour faire court : l’Irlande au même titre que la Grèce) - qu’ils soient entrés dans la spirale d’un endettement chronique qu’ils ne réussiront objectivement pas à surpasser.
De ce dernier point de vue, il n’y a donc pas de spécificité. Il y a en revanche une tendance lourde généralisée à l’ensemble des nations occidentales.