Et pourtant, d’après moi, l’avenir de toute l’humanité se joue dans l’agriculture, l’environnement et l’agroalimentaire, ainsi que sur une prise de conscience et un changement des manières de vivre. Je m’explique.

Notre alimentation nous empoisonne, quoique devient de plus en plus pratique et facile (plats cuisinés, prêts à manger, surgelés...). De nombreux problèmes sont posés par l’utilisation des pesticides et autres produits phytosanitaires (ingestion par les aliments), résidus dans les cours d’eau et les nappes phréatiques, et donc dans notre consommation d’eau), des monocultures (pour info, pour éroder 20cm de sol, il faut 1740 siècles sous un couvert de fôrêt, 290 pour un couvert de prairies, 1 siècle pour la culture en alternance, et seulement 15 ans pour la culture intensive, comme la maïs. Et oui ! Une érosion 11600 fois plus rapide).

De plus, on aurait tendance à croire que la production intensive est plus productive. Hors les cultures « Bio », je préfère le terme « naturelles » (ben oui, au départ... Ca pousse tout seul !), présentent souvent un rendement plus élevé. Le tout est de savoir si l’on souhaite vraiment produire de la qualité, ET de la quantité. Il suffit de mieux répartir les tâches de travail entre les agriculteurs, partager les parcelles pour que l’agriculteur puisse passer plus de temps dans son champs. Chacun aura moins, mais fera mieux. Mais non, aujourd’hui la politique dévalorise le secteur, pourtant d’avenir...

Alors qu’en 1950 on dépensait bien plus que la moitié du salaire dans l’alimentation, aujourd’hui on préfère s’acheter un beau gadget qu’une alimentation saine. Je rappelle que nous sommes ce que nous mangeons.

Ensuite en ce qui concerne l’industrialisation, laissez-moi vous donner, M. Yang, mon avis. Les procédés industriels employés dans la plupart des secteurs visent à faire du profit, et non pas à faire durer les produits. (Vous remarquerez que je ne vous parle pas des pollutions engendrées... Mais bon, elles font augmenter le PIB, alors...). Comme disait Coluche, « Quand on pense qu’il suffirait que les gens ne les achètent pas pour que ça ne se vende plus ». Alors arrêtez d’acheter des conneries. Achetons des trucs qui durent, qui sont utiles, de qualité (Pas des babioles ou l’écran se casse en tombant d’une table...). enfin, moi ça me retourne.

« Les technocrates, si on leur donnait le Sahara, dans 5 ans, faudrait qu’ils achètent du sable ailleurs. » (Coluche ; ouai, encore lui, désolé !) La terre n’a pas des ressources infinies. Quand comprendrez-vous que l’industrialisation puisent dans les ressources de notre planète, ressources épuisables ; mais peut-être vous dites-vous qu’on s’en fout, ça se passe loin de la France. On veut pourtant nous ramener les méthodes d’hydrofracturation... Faudrait peut-être revoir nos réelles volontés ! Celles d’Hommes et non de machine à sous.

L’avenir des jeunes se fera dans le retour à une vie dans la simplicité, où on nous enseigne de vraies valeurs de dialogue, d’aide, d’amour tout simplement. Eduquer les parents, donc.

En ce qui concerne la démographie, j’suis à peu près du même avis.

« Et si l’eau monte, on construira sur pilotis ou loin des côtes. »
Si on prend des mesures pour pas que ça empire, j’suis d’accord avec vous ! Par contre, si c’est pour continuer à tout foutre en l’air, là je ne vous suis plus.

En une ligne, ma pensée se résume ainsi : ‎« Le monde du partage devra remplacer le partage du monde. » (Claude Lelouch)