Quelques rectifications :
— 1789, la raison tue la bigoterie et les privilèges, mais se noie dans le chaos des intérêts.
— 1799-1815, guerre de la France contre les monarchies européennes et toute une caste de tyrans.
— 1815, défaite de la France.
Ensuite, ce n’est plus qu’une lutte permanente entre intérêts divergents.
Tout n’est pas faux dans ce qui est écrit, mais dénoncer le pouvoir des banques pour encenser l’Église papiste, c’est de l’idéologie et une lecture de l’histoire biaisée.
L’Église est une saloperie pire que les banques, et on ne remerciera jamais assez les francs-maçons d’avoir aider à la déloger du pouvoir. Ces derniers ont payé bien cher l’établissement de la République, et ne sont plus grand chose. L’Église a réussi à les discréditer avec son fiel.
L’Église n’a pas triomphé de la République, et c’est tant mieux.
Mais ce que Soral voudrait, c’est que la France redevienne la putain de l’Église.
L’Église et la République ne sont plus que des ombres, face à la finance.
Mais il faut être idiot pour penser que l’Église aurait pu s’opposer à la finance. On peut même raisonnablement penser qu’elle eût épousé ce pouvoir s’il lui laissait le pouvoir d’imposer ses dogmes. Mais les banquiers n’ont pas besoin d’elle.
La preuve : dans les autres pays où l’Église n’a pas été démise par une révolution, la finance s’impose aussi, en plus du cortège d’âneries papistes.