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Commentaire de joelim

sur Comprendre l'Empire, un coup de maître signé Soral


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joelim joelim 10 mars 2011 11:57

Car dans tout cela, il est clairement exposé dans le livre que « jamais changement ne fut voulu par le peuple », la révolte des Chouans étant là pour en témoigner. Tout se joue donc en salon, et dans les grandes villes.

Je n’ai jamais rien lu d’aussi ridicule. Ou méprisant c’est selon, mais c’est vrai que la plèbe on s’en fout n’est-ce pas... smiley

Preuve (wikipedia) : La noblesse s’arc-boute sur ses anciens privilèges, principalement les droits féodaux, et exige le paiement de certaines taxes féodales tombées en désuétude. Elle s’arroge aussi l’exploitation exclusive de certains communaux, ces terres non cultivées où, traditionnellement, les paysans pauvres pouvaient faire paître leurs quelques bêtes. Cette crispation est très mal vécue par les paysans qui réclament l’abolition des droits féodaux pour soulager leur misère. La mauvaise récolte de 1788, due à un épisode d’échaudage des grains, provoquant une hausse des prix du grains ne fera rien pour arranger la misère des paysans et est aujourd’hui présentée par divers historiens comme une des causes de l’agitation populaire et de la Révolution, le politique étant considéré comme responsable du manque de grains. À preuve, notamment, on peut citer ces femmes qui iront à Versailles demander que sortent « Le Boulanger, la Boulangère, et le petit mitron ». Des révoltes de subsistances en 1788 attestent elles aussi d’une crise frumentaire à l’origine partielle de la Révolution.

Se baser sur les chouans pour contester l’origine populaire du mécontentement ayant abouti à 1789 est incroyable. Faillite intellectuelle ? Désinformation ? Je penche plutôt pour un dogmatisme malsain qui tente de réécrire l’histoire.


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