Pourquoi faudrait-il accepter tchadors et burkas, les femmes
qui refusent de serrer la main des hommes, les archaïques et cruels
sacrifices d’animaux (abattage sans étourdissement préalable), la
séparation des sexes dans les piscines, les exigences d’interdits
alimentaires et de viande « hallal » dans les cantines, des tables
différentes pour les mangeurs de cochon et les autres, les refus d’un
médecin homme par des femmes musulmanes dans les hôpitaux publics, la
construction de mosquées avec l’aide des collectivités locales, les
appels à la prière du haut de minarets, les prières bloquant des rues
tous les vendredi soir dans les grandes villes, les prières sur les
lieux de travail dans les entreprises et pendant les heures de travail,
les carrés musulmans orientés vers La Mecque dans les cimetières, tout
ceci au pays de Voltaire et des Lumières ? Toutes ces pratiques sont
contraires à notre conception de la sociabilité, à la sécurité publique
et au principe d’égalité entre hommes et femmes. Les ’immigrés
d’origine maghrébine cristallisent une anxiété spécifique en raison de
problèmes anthropologiques réels, liés à des différences de système de
mœurs ou de statut de la femme.
Selon
Karl Marx, "Le Coran et la législation musulmane qui en résulte
réduisent la géographie et l’ethnographie des différents peuples à la
simple et pratique distinction de deux nations et de deux territoires ;
ceux des Fidèles et des Infidèles. L’Infidèle est « harby », c’est-à-dire
ennemi. L’islamisme proscrit la nation des Infidèles, établissant un
état d’hostilité permanente entre le musulman et l’incroyant."
(« Déclaration de guerre - Sur l’histoire de la question d’Orient »,
New-York Herald Tribune, 15 avril 1854). On comprend mieux les
difficultés existant entre les musulmans et les autres.