Nous assistons là à une nouvelle dérive du capitalisme prédateur, avec pour seul moteur la cupidité ou le profit immédiat sans aucun souci pour les conséquences.
Ce que je trouve choquant, sinon « hallucinant », c’est que nos gouvernants (hélas) nous proposent de « mieux conduire », prendre les transports publics, sortir les vélos ... etc... mais ne font rien pour rogner les profits de Total, et autres, et réduire les prix du carburant à la pompe. « Il n’y a pas le choix, rien d’autre à faire », disent ils.
Les politiques, non seulement ne font rien pour y remédier, mais tout pour y contribuer. Ceci alors que l’on sait et reconnait que la spéculation est largement responsable de la hausse des prix de l’énergie ou des matières premières.
Mais si les gouvernements ne peuvent pas lutter contre la spéculation prédatrice, à quoi servent ils ? En vérité, ils ne le veulent pas et la seule explication c’est que les profiteurs sont leurs mandants. Et on le constate de manière de plus en plus « caricaturale ».
On assiste au même processus avec GDF, les autoroutes, l’eau ... bref, toutes ces entreprises autrefois biens publics et aujourd’hui sources de profit pour quelques centaines de gros actionnaires et de paupérisation pour tous les autres.
Dans tous les cas, c’est donc le consommateur, ou le contribuable, qui est mis à contribution et voit ainsi son pouvoir d’achat rogné.
On voit donc de plus en plus nettement le genre de société que les « élites » construisent à marche forcée : Encore plus de profit pour une minorité et de difficultés pour tous les autres.
Il y a surement une limite, une ligne rouge, à partir de laquelle le citoyen/contribuable ne pourra plus suivre et réagira ? On n’y est pas encore. Les « élites » testent le point à partir de laquelle, les peuples, soit ne pourront plus payer, soit se révolteront.
Pas encore, mais quand ?