Les votes confirmeront que le FN est devenu en 2007 la deuxième ou troisième force nationale. Pas de doute.
Cependant, pour l’accession au pouvoir suprême, tant d’obstacles restent à surmonter.
Des obstacles institutionnels bien connus, mis en place pour barrer ce parti.
Le tir croisé, puissant, des médias, des groupes claniques et religieux, des défenseurs de l’immigration de peuplement du continent Africain, qui luttent pour la survie de leurs privilèges, l’émergence d’une colonisation annoncée, et qui pèsent très lourdement sur l’opinion.
Le souvenir des dérapages « incontrolés », inacceptables de language du passé, qui ont fait tant de mal par la terreur publique qu’elles inspiraient, et l’exploitation qui en fut faite.
La défense d’idées archaïques, inspirées par un dogme religieux extrèmiste, injustes et illogiques, qui doivent absolulement disparaitre du programme et qui semblent être aujourd’hui heureusement en cours de révision.
Cinq ans pour policer un programme qui débarrassé de ses scories est le seul programme capable de redresser notre pays. Cinq ans pour donner une légitimité à la succession de Mr Le Pen. Cinq ans pour se préparer à gouverner la France en rassemblant les compétences, en mobilisant les futurs protagonistes du changement.
C’est court, très court. Il ne faut plus tarder. La principale, mais involontaire, promotrice de cette ascension sera l’équipe prochainement au pouvoir. 