Je ne vois pas trop une question qui pourrait m’être adressée.. ?!
Dans cette article il y en a qui vont sur des terrains qu’ils ne connaissent pas.
Le réacteur de Tchernobyl avait un enrichissement vers 1,8%, mais c’était pour avoir un taux de combustion « faible » très favorable à la production de de plutonium 239.. Si le taux de combustion (en anglais burnup) est supérieur le plutonium 239 produit récupère des neutrons et passe en 240-241 qui eux sont « mauvais » pour l’application « fission ».
Mais pour avoir une meilleure production de plutonium militaire, dans la périphérie du réacteur on met des barres de combustible à haut enrichissement , vers 20% d’enrichissement. mais en principe ce genre d’information « militaire » est classifiée.
Et lors des expertises des débris post-tchernobyl par experts, qu’elle n’a pas été leur surprise de trouver des morceaux avec justement un enrichissement de 20%, alors toutes les suppositions bizarres ont été sorties.. pour rien.
Mais le coup du « hautement enrichi » dans un réacteur avec un combustible à uranium naturel, cela s’est fait dans d’autres pays..
Donc dans ces conditions vouloir faire un bilan sur la présence de plutonium dans les combustibles c’est idiot car il vous manque de nombreuses informations.
maintenant il ne faudrait pas oublier que le plutonium et bien c’est « naturel » sur terre.
En effet les rayons cosmiques bombardent la Terre avec des énergies énormes. Et dans la terre il y a de l’uranium naturel qui est transmuté en plutonium, et cela se produit dans le champ d’action possible des rayons cosmique, c’est à dire sur environ 1 mètre d’épaisseur. Donc dans le moindre pot de fleur sur votre fenêtre vous avez environ 15 becquerels de plutonium 239. ce qui au total va conduite à un inventaire d’environ 9 tonnes sur le territoire français continental.. ce qui n’est pas rien.
Maintenant qu’en est-il de la radiotoxicité de ce fichu plutonium qui a l’air de flanquer une frousse diabolique à beaucoup de personnes.
Comme il a été rappelé plus haut, le plutonium oxydé ne s’assimile pas, il est évacué par les « voies naturelles » directement. Et sa dangerosité vient de l’inhalation l’affaire est claire. Sauf que le plutonium contrairement au plomb par exemple n’a pas tendance à se mettre en aérosol.. A tchernobyl les liquidateurs arrivant sur le site remarquaient ce « gout de plomb » dans la bouche..
Mais pour en revenir à une toxicité relative du 239Pu, il faut rappeler que l’uranium présent dans la terre décroît, et dans la chaîne de décroissance il y a un gaz le radon, gaz très lourd. Si l’uranium naturel est à moins de 50cm de la surface et que la terre n’est pas densifiée/étanche, et bien du radon var sortir de terre. Le radon décroît rapidement et un solide tombe , se dépose au sol, c’est le polonium 210. Et le polonium 210 on en trouve au moins 5000 Bq/m2, et deux fois plus en Bretagne par exemple.
Cette valeur est à comparer au 15Bq dans le volume d’un pot de fleur..
Et le polonium 210 est tout de même quatre fois plus radiotoxique que le plutonium 239. Litvinenko en est mort à Londres et ce poison avait été choisi comme étant le plus efficace.
Donc sur la dangerosité du plutonium il faudrait se calmer un peu, il y a pire.
Lors des bombardements sur le Japon, les rendements des bombes ont été en fait très faible et les métaux lourds se sont déposés..
Il n’empêche que les villes ont été reconstruites très rapidement sans décontamination particulière.
Les Japonais connaissent...
En 1980 lorsqu’il a été décidé de construire une usine de retraitement à Tokaï-Mura, et pour emporter l’adhésion des Japonais qui avaient le réflexe anti-plutonium, la société d’ingéniérie PNC passait une pub à la télé où l’on voyait un gars boire un verre contenant 10 fois la dose sensée être mortelle de plutonium, le tout sous contrôle d’un huissier. mais c’était une pub de « mauvais goût ».. dans tous les sens du terme. mais le type ne craignait rien.
je n’ai pas suivi jusqu’au bout la discussion sur l’article de Wesson, donc je viens d’aller jeter un oeil et voir la suite qui a été donnée à mon « message scélérat » suivant JL. je ne vois pas du tout en quoi ce message est scélérat. Il rappelle simplement que la limite de dose « artificielle » de 1 millisievert par an ne correspond à rien du tout de sérieux, c’est un chiffre qui a été balancé comme ça, bas, histoire de faire plaisir mais il n’a aucune justification scientifique.
Et à Ramsar en Iran, en moyenne on reçoit 400millia sievert par an, mais ça c’est seulement en moyenne mais on a pu mesurer des coins où cela cognait deux fois plus fort.
Mais il faut faire une grande différence entre les doses que l’on reçoit à faible débit pratiquement constant et les mêmes doses reçues rapidement.. C’est la différence entre : !
- je bois ma bouteille d’un litre de vodka, cul sec.. et j’en meurs..
- je sirote la même bouteille sur un an et cela n’a aucun effet, même pas verbalisable par les pandores.
Mais la RLSS (relation linéaire sans seuil) ne rentre pas dans ce « détail » au grand bonheur des antinous.
Mais JL devrait suivre quelques cours de radioprotection ça lui éviterait de raconter trop de bêtises.
Idem l’auteur de l’article pourrait prend des cours sur la neutronique des réacteurs avant de se lancer dans un tel article.
@+