Il y a bien une différence entre les enjeux en Tunisie, en Egypte et en Libye, tout autant que la situation du Bahreïn n’est pas la même, assurément.
Evidemment, les capacités militaires sont démesurées...
Les multinationales, travaillent très bien avec Kadhafi, disons avec les dictateurs non démocratiques. Mais, je me pose une question : certains seigneurs de l’élite financière n’ont-ils pas intérêt de temps à temps à renverser leurs clients pour renouveler leur image de marque ?
Comprendre n’ont-ils pas intérêt à virer Kadhafi, instrumentaliser les mécontentements des insurgés pour que les gens continuent de penser à une révolution démocratique et faire comme avant en coulisse ?
Je ne sais pas si je suis révolutionnaire. Si je l’étais, je crierais au succès révolutionnaire du Monde Arabe, et j’incieterais à faire pareil en France. Simplement, je pense malheureusement (sans résignation pour autant), qu’il n’y a aucune issue par cette manière collective au sens de manifestations nationales.
La seule révolution possible est celle des petits groupes se fédérant en autogestion, à mon sens, calqué sur les phalanstères de Fourier, ou sur la Commune de Paris, Marseille Toulouse et Lyon. Mais cela n’est possible que dans une république démocratique.
Dans le monde actuel, où le billet vert domine la géopolitique, des pays voisins d’Israël démocratiques feraient trembler l’oligarchie mondiale.
Voila pourquoi je pense que « l’échec » du soulèvement libyen ne s’explique pas uniquement par les différentes capacités militaires des différents camps.