Ouais, youpie !
Encore un témoignage « qui donne à réfléchir » tout en ne prouvant rien, en de disant rien de nouveau, en n’appuyant aucune thèse alternative (et pour cause, depuis 9 ans, les truffistes n’ont proposé AUCUNE thèse alternative), bref, du vent.
Alors comme ça, juste en faisant mes calculs sur un coin de table, 50 milles nautiques, ça fait dans les 90 kilomètres, distance qu’un avion de ligne franchit en 7 minutes. Donc, à partir du moment où l’avion était détecté comme « hors de contrôle », les décisionnaires avaient sept minutes pour :
- S’assurer que l’avion en question était réellement aux mains de terroristes
- Faire décoller un F-16 d’une base proche (ce qui présuppose qu’il y avait dans les parages au moins un F-16 en bout de piste, avec le plein fait, le réacteur chaud, un pilote dedans et un missile sous les ailes)
- Attendre que ledit F-16 ai décollé et atteint l’altitude de 10000 mètres où croisent les avions de ligne, et rejoint l’appareil suspect
- Confirmer l’identité de l’avion
- Obtenir l’accord d’une autorité compétente pour abattre l’avion (car ce n’est pas n’importe quel sous-lieutenant d’intendance qui peut donner l’ordre d’abattre un 767 avec cent personnes à bord, il faut au moins un ministre)
- S’il n’y a pas d’agglomération au-dessous, abattre l’appareil
Dans le monde merveilleux de Jack Bauer, c’est possible de faire tout ça en sept minutes. Dans la vraie vie, sept minutes, c’est le temps qu’il me faut pour faire mon sac, trouver mes clés et sortir de chez moi pour aller au boulot. C’est insuffisant pour monter une interception aérienne, surtout quand on n’est pas en temps de guerre.