Alpo47,
Dans la mesure où 99% de notre
classe politique, des journalistes et – finalement – des électeurs de ce pays
instruisent le dossier à charge, j’ai jugé utile de me faire l’avocat de l’économie
de marché.
La destruction de la nature n’est
pas propre à l’économie de marché, il vous suffit de voir comment l’ex-URSS
soviétique a pris soin de la mer d’Aral. La protection de l’environnement est
une préoccupation qui peut parfaitement s’intégrer à une économie de marché.
En quoi le fait que certains
soient plus riches que d’autres devrait-il être un problème ? Je me fiche
éperdument de savoir que Bill Gates gagne je-ne-sais-pas-combien-de-fois mon salaire :
je veux vivre bien, selon mes choix et j’aimerais – dans la mesure du possible –
que nous soyons le plus grand nombre possible à pouvoir le faire. Le
capitalisme c’est tout le monde plus ou moins riche ; le socialisme c’est
tout le monde pauvre.
Accuser l’économie de marché de
l’insécurité est parfaitement malhonnête : c’est le rôle de l’Etat et il
ferait bien de s’en occuper plutôt que de vouloir se mêler d’économie.
Qui est exploité ? Vous ?
La « dérive vers le contrôle
des individus et réduction des libertés individuelles » est la définition
même du socialisme : c’est la société qui fait les individus. Le
libéralisme prône exactement le contraire.
Si par corporation vous
entendez « entreprise privée » alors oui, elle n’existe que pour faire
des profits et c’est très bien comme ça. Si une entreprise n’avait pas voulu
faire des profits, l’ordinateur qui se trouve devant vous n’existerait pas et
vous seriez en train de chasser votre déjeuner.
La « mise
en exergue de l’argent » est une obsession typiquement socialiste et fait
parfaitement échos au mythe égalitaire évoqué plus haut ; nous sommes tous
différents, chacun voit midi à sa porte et c’est très bien comme ça. Les
idéologies égalitaristes qui promettaient le paradis n’ont jamais produit rien
d’autre que l’enfer.