Bonjour, Ariane, et merci pour cette remise des pendules à l’heure pas très politiquement correcte.
Oui les Japonais ont peur, et la dignité dont ils font preuve n’est souvent que la conséquence d’un fatalisme lié à la proximité des dangers et la certitude des épreuves.
On apprend d’ailleurs, en écoutant les médias, que les « évacués » de la région de Fukushima sont considérés comme des pestiférés dont il ne faut surtout s’approcher dans les régions où ils ont été transférés. Avant que les habitants de ces régions d’accueil ne deviennent à leur tour des pestiférés un peu plus loin si la radio-acitivité exige une extension du périmètre de sécurité.
Les japonais sont simplement des êtres humains, ni plus ni moins dignes foncièrement que les autres peuples touchés par le malheur et drapés dans ce qui leur reste : leur dignité. En cela, ils doivent être respectés, pas plus mais évidemment pas moins que les autres, que les Thaïlandais ou les Indonésiens victimes du précédent tsunami apocalyptique et eux aussi remarquables de dignité face à l’horreur.
Je souhaite sincèrement aux Japonais que ce drame trouev rapidement un épilogue le moins tragique possible. Mais à l’évidence il en restera de terribles cauchemars dans les crânes derrière une impassibilité de façade.
Cordiales salutations.