Cher Juluch,
Je ne suis pas une grande spécialiste en histoire Japonaise mais mon fils a pour ami une Japonaise depuis un an. il vit avec elle à Tokyo.
une des premières choses qu’elle m’a dite c’est que ces parents ne lui avaient jamais dit « ma chérie », je t’aime« . ils n’appelaient que par son prénom.
une de ses amis avait fait une tentative de suicide. Son père lui a demandé si elle penserait quand même à rembourser l’argent qu’ il lui avait avancé pour ses études.A l’hôpital.
C’est un peuple autrefois guerrier, qu’on a habitué à se sacrifier en la bouclant.
S’ouvrir le ventre est évidemment impressionnant mais ne m’excite ^pas plus, comme coutume populaire, que l’excision. même si du moins on se fait hara-kiri à soi-même.
ce culte de la souffrance et de la mort est morbide.
En cela j’aime bcp la progression de Montaigne, comme je l’ai écrit qui fanatique de stoïcisme dans ses premiers livres, est redevenu plus humain dans les autres.
Quant au stoïcisme actuel des Japonais, je pense que les »anciens" ont peut-être tendance depuis tjrs à s’incliner devant leur maître mais que les Jeunes Japonais ne sont pas de la même eau.
Ensuite, il y a face à cette catastrophe toutes les attitudes possibles.
dernier mot.
Si j’étais Mme Tepco, je serais ravie que les Japonais soient stoïques. Vous me suivez ?