@ JL
« 100 000 an c’est une éternité pour nous, l’humanité. »
Nous sommes donc d’accord qu’il ne s’agirait pas de protéger une nature intemporelle, un musée d’espèce, qui n’existe et n’existera jamais.
Cela dit, je ne comprends pas ce que vous voulez dire. Pripyat montre que même la pire catastrophe nucléaire concevable (celle qu’il est nécessaire d’éviter au prix de mesures de sécurité draconienne et de multiples d’organismes de surveillance) ne détruit pas la nature mais au contraire la favorise en faisant fuir l’homme.
Je vous ai de même donné des exemples que l’homme, par sa nature même, et tout comme la fourmi, le castor et d’inombrables autres exemples, modifie la nature pour son propre intérêt. Et que les événements naturels modifient eux-mêmes la nature (changements climatiques, chutes de météorites...)
Quel est le problème du changement ?
"Mettre l’avenir du nucléaire
entre les mains de la finance, c’est donner un droit de garde éternel
pour nos enfants, petits enfants, arrière arrière petits enfants à
Dutroux et compagnie, puisque le crime lui profitera : «
Vous n’êtes donc pas contre le nucléaire, mais contre la »mainmise« de la »finance« sur le nucléaire.
Votre remarque appelle deux remarques de ma part :
* areva, edf et le cea sont des entités à très grande part publiques (voire toutes).
* si c’est la finance qui vous effraie, démontrez moi que toutes les autres alternatives (pétrole, gaz, biogaz, hydraulique, éolien, PV...) sont dénués d’intérêts financiers favorisant le profit devant la qualité du produit et le respect du citoyen.
Enfin, si votre remarque consiste à dire que :
* l’Etat fait n’importe quoi avec la »privatisation" d’EDF, les lois NOME, TARTAM et autres conneries,
* que l’endettement artificiel de notre pays met en risque la maintenance de nos centrales et conduit à employer de plus en plus de sous-traitance non qualifié
* Que de plus cet endettement détruit tout capacité à innover en matière énergétique (nucléaire de GenIV, ITER, carburants artificiels, solaire, géothermique profond)
Eh bien, nous pourrions trouver un terrain d’entente