« Le dollar comme mesure du niveau de vie est également trompeur. Il est adapté dans des pays où tout a un prix, où tout est marchandisé, contractualisé. Cela est plutôt l’exception que la norme. Le glanage, la chasse, la pêche, la cueillette, les communaux, le don sous toutes ses formes, le troc, etc. constituent dans la plupart des sociétés la majeure partie des moyens de subsistance. Et le plus souvent, le développement de l’économie formelle se fait au détriment de l’économie informelle, pour un bilan souvent discutable. »
C’est vrai que l’indigéne qu’on voit dans les reportages à chasser et cueillir dans sa jungle, il a un niveau de vie de ouf ! On l’envie grave. Moi aussi cela dit j’aimerai pouvoir me balader à poil dans la jungle ! ! ! Encore que, y’a des serpents et des migales, finalement une paire de nike fabriqué par des ch’tits n’enfants c’est pratique pour se promener la bas ! ! !
Sérieusement, les gens qui vivent de façon primitive comme ca c’est glamour mais c’est le zéro du niveau de vie vu que vous êtes dépendents du moindre aléas naturel.
« Cette idéologie étant d’ailleurs le plus grand point commun entre le capitalisme et le communisme. »
Non le capitalisme vise le profit, le communisme vise la production. C’est une grosse différence. Dans une société capitaliste je me fous de ce que je produit tant que ca me rapporte du flouze. La société communiste était une invention géniale, une religion pour la société industrielle. Elle est juste morte avec la société industrielle.
« Pourtant, quand Erlich a voulu relancer le pari en prenant en compte des paramètres environnementaux, Simon a décliné la proposition en arguant que les conditions environnementales n’avaient pas à être prises en compte... »
C’est bien une remarque d’écolo. Dites moi vous le fixez à combien le prix d’un ours blanc ? Parce que la il va y avoir débat ! Mode écolo taliban : « c’est inestimable, des milliards de milliards de dollars, si y’a plus d’ours blanc on reviendra pas en arriére. L’ours blanc n’est pas Jesus il ne réssucite pas ! ». Mode capitaliste taliban : « L’ours blanc, on vend pas sa barbak à carrouf’ ni sa fourrure aux Galleries Lafayette. Il sert à rien on s’en tamponne, ca vaut zéro ! ». C’est pareil pour la pollution d’une riviére, bien dur de lui donner un prix. Je ne dit pas que notre pollution n’a pas de coût, je dis juste qu’on ne peut pas l’évaluer rationellement. Je ne parle même pas du changement climatique dont on ignore tout des conséquences (réchauffement, refroidissement, ...).
Et d’une certaine façon vu que l’on prend l’espérance de vie en compte, vous intégrez déja les paramétres environementaux (cancers, ...). Vous pouvez difficilement les compter deux fois. Et puis bon si on doit redevenir chasseur ceuilleur en échange du zéro pollution, je crois qu’on va garder la pollution tout compte fait. Non que j’aimes pas les ours blancs, mais j’ai pas envie d’aller chasser à poil dans la forêt et de me geler les burnes.