« On sait aujourd’hui que plus une société est inégalitaire, plus la santé et l’éducation sont mauvaises, plus la violence et les abus divers sont importants, moins l’innovation et le »bonheur« sont abondant... »
Faux, quelles sont vos sources pour affirmer cette contre vérité sur un ton si péremptoire ?
Citez moi une société « égalitaire » où la santé et l’éducation soient bonne ! Une seule ! Bon, je me rends compte que ma question est faussée, puisqu’il n’y a pas de société égalitaire. Par contre, il y a eu des sociétés qui se sont réclamées de l’égalitarisme, qui se sont dites égalitaires, les sociétés communistes par exemple. Je laisse nos éventuels lecteurs qui ne seraient pas lassés devant tant de littérature se renseigner sur la nature du service de santé en URSS ou en Chine, sur la violence (d’Etat en plus de la violence quotidienne !) qui y existait et sur le niveau subliminal du « bonheur » qui y existait....
La vérité, c’est que c’est justement la propriété privée et la possibilité de développer cette propriété qui fait la santé, l’éducation, la paix et le bonheur. A quoi sert d’apprendre si cela n’entraîne pas une amélioration de son niveau de vie ? Qu’est ce qui a fait le développement de la France ? Les parents qui disaient aux enfants ’travaille bien en classe et tu auras une meilleure situation que nous !« l’ascenseur social. Qu’est ce qui engendre la violence, le blocage de l’ascenseur.Ce blocage peut être aussi bien privé que sociétal. Une société qui, au nom de l’égalité, bloque l’ascenseur social se suicide. J’ai vécu les dernières années de l’URSS à Leningrad. Dans un milieu considéré comme privilégié. L’URSS avait un système d’éducation qui faisait l’admiration. Sur le papier, tout citoyen qui en avait les capacités avait la possibilité, aux frais de la collectivité, de faire les études qui lui plaisaient. J’en ai rencontré qui cumulaient les doctorats. Mais : 1) Il fallait, à chaque fois que tu décidais d’entreprendre un cursus, le soumettre à la cellule dont tu dépendais (soit de ton quartier, soit de ton entreprise), autant dire que t’avais intérêt à être politiquement correct et à ne pas avoir sauté la femme du secrétaire... 2) Il n’y avait pas corrélation entre tes diplômes et ton activité. Ton »travail« était ta participation à la vie de la collectivité qui, en échange, t’octroyait un modeste revenu, mais un logement, le chauffage, les soins, l’éducation, les transports etc... Si le Parti avait, à un moment donné besoin de tes compétences, il faisait appel à toi. Tu n’avais pas le droit de refuser, puisque tes études t’avaient été payées par la collectivité. Refuser était insulter le peuple au service duquel tu refusais de mettre les connaissances qu’il t’avait permis d’acquérir.... Et ben moi, je me suis toujours dit qu’il fallait que j’écrive un bouquin sur la fin de l’URSS. Parce que ma théorie, c’est que ce n’est Reagan, ce n’est pas l’endettement, ce n’est pas la CIA (même si je l’ai vue à l’oeuvre) qui ont flingué l(URSS... C’est JR ! Quand les Russes ont découvert »Dallas", une vague de fond s’est produite. Après ’écroulement de l’URSS, quand Eltsine a pris le pouvoir, tous ces super diplômés ont fui.... aux USA. Pour quoi ? pour gagner du pognon, se payer et payer à leurs familles une vie confortable, sûre, et heureuse. Ils en avaient soupé de l’égalité.....