Il n’y a plus de limites à la honte que suscite en moi la perception de Sarkozy, représentant de mon pays sur la planète.
Une amie de ma mère est allée, dans un caprice de la jeune fille qu’elle est restée, passer 15 jours au Japon pour y passer, rêve d’enfance, son anniversaire : Elle aura donc eu 80 ans au Japon.
Ayant par chance quitté Tokyo le matin du tremblement de terre, elle n’a dû qu’à un sms de France d’être mise au courant de ce à quoi elle avait échappé. Les courbettes et la déférence des Japonais rencontrés n’en avaient rien laissé paraître.
Je lui avait d’ailleurs fait transmettre ce lien vers cet article émouvant d’un expatrié publié ici -même, qui rejoignait la honte de son pays que suscitèrent en elle es titres alarmistes en caractères de 40 ultrabold de notre presse nationale. Le petit commerce, voyez-vous... un nuage par ci, une évacuation par là...
Sarko s’est avéré un pitoyable représentant de commerce raté qui veut réussir. Mais nous ne fûmes pas assez nombreux à le comprendre avant son couronnement... Lamentable, déplorable, pathétique et trop bête pour s’en rendre compte, il restera un accident surréaliste. Petit est le qualificatif qui finalement s’impose.
Il rêvait d’entrer dans l’histoire sous les honneurs mais en sortira à coup de pied au cul. Mais malheureusement, seulement après avoir, à l’intérieur comme à l’extérieur, massacré la république et le peu d’honneur qu’il lui restait. On peut peut-être racoler avec, mais on ne gouverne pas avec un Kärcher. Reste donc à se débarrasser de l’obscurantisme populiste qui résultera de cette trivialité.
Alors ce racolage au milieu des 20 000 cadavres dont la moitié toujours pas retrouvée, ne m’étonne plus. Il m’écoeure un peu plus, c’est tout. Et puis après tout, qu’il y aille, et qu’on le coule dans le béton du futur « sarkophage » de la centrale.
Merci, merci, Fergus, de votre article, j’y adhère à 100%.