Une fois n’est pas coutume, comme c’est encore tout chaud, je prendrai la liberté de recycler ce que j’ai écrit ce matin sous un autre article :
Si des populations qui aspirent à plus de justice sopciale commencent à remettre en cause leurs dictateurs, ce n’est pas pour autant que nous devions intervenir pour « leur apporter la démocratie » (sic), et ceci pour deux raisons au moins :
La première c’est que la démocratie chez nous est un leurre : il s’agit en réalité d’une oligarchie qui ne dit pas son nom, et par définition oeuvre à ses propres intérêts qui vont à l’encontre des nôtres. (cf. Warren buffet et la guerre des classes, ou Alain Cotta membre de la Trilatérale, pour ne citer qu’eux dans une liste qui serait sans fin)
La seconde c’est que, cette oligarchie s’est mondialisée et s’est autoproclamée « Communauté internationale » : si elle ne fomente pas elle-même des troubles, je dirais pudiquement qu’elle ne fait rien non plus pour les résorber, au contraire, et c’est une litote !
Il est clair qu’il n’y a pas besoin de pousser un Kadhafi a réprimer durement toute tentative de révolte dans son pays. Dès lors, les oligarchies ont le choix, soit d’aider le dictateur à se débarrasser des meneurs s’il y en a, cf. Alliot Marie et sa proposition indécente faite à Ben Ali ;
soit d’intervenir au motif d’apporter la démocratie et/ou d’éviter un bain de sang, mais en réalité, en vertu de la stratégie du choc si bien exposée dans son ouvrage incontournable par Naomi klein, et ceci pour virer manu militari ou avec des bombes qui sidèrent les populations qu’elles ne tuent pas, ce dictateur non « conforme » et le remplacer par un autre plus inféodé à ladite « communauté internationale », et qui sera promu à l’issue d’un simulacre d’élection : « président de la démocratie de son pays » !