Communiqué de la CRIIRAD
La CRIIRAD tient tout d’abord à présenter ses excuses pour n’avoir pas répondu plus
tôt aux très nombreuses demandes d’information qu’elle reçoit depuis plusieurs jours
Quels sont les risques attendus sur la France ?
· le risque d’irradiation des personnes par les produits radioactifs déposés sur les sols
sera négligeable, n’induisant aucune augmentation mesurable du bruit de fond ambiant
(là encore ceci pourra être facilement vérifié par des mesures radiamétriques) ;
· le risque lié à l’ingestion d’eau ou d’aliments contaminés par les retombées
radioactives devrait rester limité. Le laboratoire de la CRIIRAD évaluera le plus
rapidement possible les quantités de radioactivité déposées au sol (dépôts sec et
dépôts liés aux précipitations) afin de vérifier les ordres de grandeurs
attendus dans les aliments et de donner, si nécessaire, des conseils adaptés.
En conclusion, le passage des masses d’air contaminé sur la France ne doit pas
générer trop d’inquiétude.Cependant, compte tenu du manque crucial de données,
la CRIIRAD est contrainte de laisser certaines affirmations au conditionnel.
Ceci devrait pouvoir être corrigé très rapidement.Son laboratoire a procédé,
dès aujourd’hui, sur plusieurs de ses balises à des prélèvements de filtres à
poussières et de filtres à charbon actif afin de vérifier que l’air que l’air
que nous respirons n’est pas encore contaminé.
Les premiers résultats, qui concernent la balise implantée à Romans-sur-Isère,
dans la Drôme, confirment L’absence de contamination mesurable dans l’air jusqu’à
la date du prélèvement, le lundi 22 mars 2011 à 10 heures : pas de césium 137 dans
le filtre aérosols, ni d’iode 131 dans la cartouche à charbon actif.
Modélisation de la dispersion des rejets radioactifs dans l’atmosphère à l’échelle globale