Monsieur Collon ne parle pas d’une amnésie encore plus grave que toutes. C’est celle de nos révolutionnaires de chez nous qui ont perdu la bataille contre les multinationales, (années 60-80) ici en Occident , il y a bien longtemps, et qui maintenant travaillent dans et pour ces multinationales ou pour le bien être occidental qu’elles leur apportent.
Alors ils viennent maintenant nous expliquer que ce combat est mené par les dictateurs des pays « émergents » qui sont devenus leurs « révolutionnaires supplétifs » même s’ils brutalisent leur peuple. C’est pas le problème, ces peuples assujettis et écrasés, servent une cause qu’ils ne peuvent pas comprendre, mais que les révolutionnaires d’ici mènent pour eux.
D’ailleurs l’extrême gauche a exactement la même position que l’extrême droite sur ces questions. C’est assez troublant. N’y aurait ’il pas une sorte de « colonialisme idéologique » qui utilise les souffrances des uns pour une revanche hypothétique qu’on n’arrive pas à assouvir chez soi ? par exemple Monsieur Brauman avec son ONG, fait ’il de l’ingérence ou pas ?
En fait, réellement on ne veut pas que les gens se révoltent dans le sud parce qu’ils n’ont pas les révoltes que l’on veut. Donc on soutient les autocrates présentés comme des anti-multinationales, et on soigne et alimentent les populations populaires pour retarder les révoltes.
Ah !! cynisme et cynisme et demi.