Bonjour caleb irri,
je suis d’accord avec votre analyse présentée ici.
Je voudrais rebondir sur ça : « Le facteur capital est aisément intégrable dans des calculs, et cela malgré de très nombreuses données »
C’est vrai si par facteur capital on ne considère que le capital stricto sensu et que l’on néglige le capital environnemental et les infrastructeures. Vous les intégrez semble-t-il, peu ou prou dans le facteur travail.
Pour exprimer une métaphore qui me parait corrrespondre à votre démonstration, je dirai que la rentabilité d’une entreprise capitaliste est évaluée de la même façon que l’on a coutume d’évaluer le rendement des pompes à chaleur : on ne calcule que l’énergie qu’on paie, pas celle qui est prélevée gratuitement sur l’air ou l’eau ambiants, et c’est ainsi que l’on arrive à des rendements supérieurs à 100%. (*)
Mais cette similitude est un peu logique : aujourd’hui, toutes les entreprises capitalistes sont devenues des pompes à phynance (**)
![smiley](//www.agoravox.fr/smileys/mort_de_rire.png)
(*) Mais ce rendement supérieur à 100 % ne permettra jamais de parler de mouvement perpétuel, par définition.
(**) « Sérieusement, vous croyez vraiment que Peugeot produit des voitures, Michelin des pneumatiques et Aventis des médicaments ? Bien sûr que non ! Ils produisent des profits. » (Jean Pierre Berlan)
Le même JPB écrivait ici :’« La main invisible du marché, c’est pour les Bisounours, c’est quand tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil. Faut arrêter : le marché, c’est la jungle. […] Les néolibéraux, c’est des grands malades, ces mecs-là ! Friedman et toute sa bande… C’est eux qui ont mis en place la politique économique de Pinochet, au Chili ! Et c’est enseigné dans toutes les écoles de commerce ! C’est des psychopathes ! »